Parmi les innombrables accessoires de défense possibles, il est possible d’établir différentes classifications selon des critères de praticité & d’efficacité en matière de self-défense. Les critères suivants permettent de comparer les accessoires les uns par rapport aux autres, et selon son cahier des charge personnel (son besoin, c’est-à-dire contre quels risques se prémunir), de choisir l’accessoire de défense le plus adapté.

Cet article est extrait de l’eBook « Lacrymo » disponible ici.

Voici 5 critères clés pour qualifier et comparer les accessoires de défense :

  • Risques de létalité : est-ce que l’accessoire de défense peut risquer de tuer ou blesser gravement l’adversaire ? En self-défense, l’objectif recherché est l’évitement de l’agression, et notamment la création d’opportunité de fuite (quand cela est possible). Une réplique qui entraînerait la mort ou une blessure grave de l’agresseur peut avoir des conséquences judiciaires terribles dans un cahier des charges civil, parfois pires que l’agression elle-même. Par exemple, un couteau avec une lame de 10 cm est très létal, et cette létalité est aussi un risque pour soi quand l’accessoire de défense se retourne contre son usager
  • Proximité d’emploi : est-ce que l’accessoire de défense va demander à l’usager de se rapprocher de l’agresseur ? Plus il faudra être proche, plus les compétences techniques en combat seront nécessaires car les risques de coups augmenteront. Par exemple, un stun gun (ou shocker électrique) nécessite d’être appliqué sur la peau de l’agresseur, il faut venir en contact proche pour appliquer la décharge électrique contrairement à un Taser® qui projette des électrodes
  • Rapidité d’impact/effet : est-ce que l’effet de l’emploi de l’accessoire de défense est immédiat chez l’agresseur ? Par exemple, un coup de couteau (ou même une balle de pistolet) peut ne pas être ressenti après plusieurs secondes voire minutes après l’impact, selon la zone touchée, laissant encore du temps à l’agresseur pour continuer ses actions dangereuses
  • Double emploi : est-ce que le port de l’accessoire de défense est légal ? Par exemple, une matraque télescopique est une arme de catégorie D dont le port est interdit par les civils, et très mal vue des forces de l’ordre. Un porte-monnaie sap peut servir d’impact tool mais c’est avant tout un porte-monnaie dont le port est justifiable tant que non employé comme objet de défense
  • Prise en main personnelle : est-ce que l’accessoire de défense est pratique à l’usager ? La question est très générique, mais il y a une question ici très personnelle de sensation, de prise en main, d’ergonomie et d’adéquation à sa dextérité personnelle. Par exemple, pour les armes à feu, au-delà des critères de calibre, de capacité, etc. la prise en main nécessite d’aller tester l’arme chez un armurier avant achat, avec parfois de vraies surprises. Autre exemple, un impact tool de type travel wrench dont la forme ressemble à celle d’un Karambit éveillera naturellement une sensation positive d’ergonomie pour le pratiquant de Karambit, et moins pour d’autres

Du coup, pour vous, quel est le meilleur accessoire de défense ?

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2 Commentaires

  1. Le cerveau, pour savoir repérer les emmerdes en avances, et les désescalader quand on est dedans^^
    Blague à part, pour m’être déjà trimballé avec tout tas de bordel sur moi (yoogo, bombe lacrimo, lampe durcie, petite telesco…), je suis de plus en plus dubitatif sur l’utilité réelle de ce type de gadget (à moins d’être un quasi pro de la sécu, rompu au maniement du bidule et l’ayant toujours sous la main). Au mieux, c’est pour se rassurer, au pire pour se la raconter, mais sans un minimum de vigilance et d’anticipation, ça n’a aucune utilité, puisqu’on n’aura même pas le temps de s’en servir.

    • Mais à quel moment peut-on penser que c’est l’un ou l’autre ?(exclusivement)

      C’est le propos de Protegor depuis 2008, qu’il y a beaucoup de choses à faire AVANT, pour éviter ; c’est la partie « sécu perso » du livre qui est la plus touffue jamais éditée (et pourtant loin d’être exhaustive). C’est la 1e chose à mettre en oeuvre, bien évidemment.

      Ensuite quand cette partie n’a pas fonctionné et qu’il y a besoin d’en arriver aux mains, il n’y a aucun doute à avoir sur le fait que n’importe quel objet se blessera moins que votre main, donc autant y aller avec quelque chose en main qu’à mains nues… sauf si l’on ne sait pas s’en servir (jamais entraîné avec). Les accessoires peuvent rassurer certains. En soi ce n’est pas un mal, ça devient un mal quand l’accessoire crée un problème additionnel (et a l’effet contraire de l’effet voulu, à savoir aider) : c’est le problème des accessoires jamais testés / utilisés / entraînés avec. D’où l’ebook sur les Lacrymo, car si ya bien un accessoire très courant avec lequel on pense être sauvé rien qu’en le possédant et sans jamais l’avoir testé, c’est bien celui-ci 🙂

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