Je l’ai déjà expliqué plusieurs fois, le sujet de la paranoïa est au coeur des préoccupations de Protegor (dès les pages introductrices du manuel), car la paranoïa est un ennemi de la sécurité personnelle, au sens où la paranoïa, au niveau individuel, tue le bon sens, la logique et renforce des comportements de peur, de rejets… et au niveau collectif, tue la diffusion du concept de « être prêt ».

A l’extrême inverse de la paranoïa, l’inculture du risque est aussi un grand ennemi de la sécurité personnelle, et à ce sujet, l’édito de Charles SANNAT « L’inculture du risque ! Le temps des questions » est une lecture qui m’a plu et que je vous recommande.

Si vous êtes sur le blog, vous êtes a priori déjà sensibles aux risques (sans être parano j’espère), mais ce texte éclaire sur des choses que l’on perçoit au quotidien : l’incompréhension des collègues quand on parle de nos lectures et entraînements, le concept des « inconnues connues », la confiance aveugle et stupide dans les services de l’Etat au moment de l’urgence (ces services viendront, mais il leur faut du temps et arrêter de croire que ça se passe comme dans les films), des choses à avoir pour « tenir 3 jours », etc.

Ce texte met le doigt sur le regard de la société sur ceux qui essaient de développer leur culture du risque pour mieux prévoir… cette image de fous qui entraîne une majorité dans le cercle vicieux de déni du risque. Un texte pour tous ceux à qui la phrase « On ne pouvait pas savoir » donne envie de rajouter un « mais » (et plein d’idées) derrière.

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