En self-défense, il y a les partisans du kimono (le « gi » des arts martiaux japonais) ou plus largement de la tenue d’entraînement, et il y a les partisans de « je m’entraîne comme je suis dans la rue » (jeans, pantalon de ville, chaussures, etc.).

Venant des arts martiaux traditionnels à la base, j’ai porté un Karategi pendant des années, et m’y suis habitué. Puis ensuite, en bifurquant vers des disciplines pures self-défense, des stages ACDS, des stages avec Fred Perrin ou autres spécialistes du sujet, j’ai aussi pu goûter à la pratique en tenue de ville, avec la petite mode des pantalons à poches type Carhartt, Dickies, 5.11, Helikon & co.

Au final, je trouve que :
– la tenue de ville est bien pour pratiquer avec les contraintes de la vie de tous les jours : du « bordel » dans les poches, un tissu pas toujours conciliant avec des mouvements amples, etc. C’est bien adapté à des stages spécifiques, certains cours ponctuels ou un entraînement personnel chez soi
– la tenue d’entraînement (« gi » ou autre…) reste un incontournable quand on décide de s’engager dans une discipline martiale à moyen terme, avec 1, 2 ou 3 entraînements par semaine, dans lequel on rajoute souvent une partie d’entraînement physique (cardio…) qui entraîne de la sudation (et donc un besoin de lavage fréquent de la tenue)

Pour les disciplines qui requiert un « gi » noir, j’ai trouvé un modèle qui m’a plus pour son rapport qualité/prix : le Tekkido de chez Budostore (le magasin historique des arts martiaux, situé rue de la Montagne Sainte Geneviève, Paris V… pour ceux qui ne connaissent pas, allez-y absolument, ne serait-ce que pour l’ambiance, la quantité de livres et vidéos dispo, etc.).

budostore

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4 Commentaires

  1. Je ne connaissais pas ce Budostore, j’irais jeter un œil !

  2. Stop avec cet abus de langage qu’est le Kimono, le jour on l’on verra des Kimonos dans nos salles d’entraînement, ont aura bien l’air malin.

    Pour les arts martiaux, nous portons des : keikogi, judogi, karategi
    Certainement pas un vêtement traditionnel japonais !

    Et au passage, ce que nous portons au pied, ce ne sont pas des tongs ou je ne sais quoi mais des Zori.
    Si même les professionnels entretiennent ce genre d’abus de langage …
    Petit point d’éclaircissement fait, j’irais jeter un coup d’oeil à cette boutique.

    • C’est vrai et je connais ces termes depuis que j’ai 12 ans (âge de mon premier karategi et mes premières zôri), seulement « Kimono » est compris par plus de gens (surtout les novices en arts martiaux tradi, qui sont nombreux sur ce blog), meilleur en référencement google (et oui, si un article veut être trouvé et lu, il faut aussi penser à ce que les internautes vont mettre dans leur recherche google), et même si d’origine japonaise, il estampille moins la tenue d’une discipline particulière. Là par exemple, un « Kimono » noir peut être utilisé en Kung Fu, en Silat, en Hapkido, en Pankido, en Krav-Maga…

      Mais c’est bien qu’en commentaire cela soit précisé pour ceux qui ne connaissent pas le terme « Gi 衣 ».

  3. Pour la couleur de la tenue (kimono ou je ne sais quoi), je préfère le blanc… parce que c’est plus pratique à laver. Ca supporte le lavage à 80°, la lessive surdosée, bref. :D. Vois pas vraiment l’intérêt du noir.
    Sinon pour le choix vêtement de ville ou kimono:
    -le kimono pour l’entraînement physique, etc., parce que c’est plus pratique.
    -la tenue de ville pour le raffinement de la technique, parce que c’est plus réaliste.
    Dans l’idéal, je prônerait le jean/survet -tee-shirt baskets. Ou des chaussures genre chaussure de boxe française si des coups doivent être portés avec de la puissance (parce que se maraver une semelle de nike dans la tronche, c’est TRES désagréable).

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