
Avis aux acteurs & producteurs de films d’action… pas le doigt sur la détente !
Si votre personnage est un policier, un militaire, ou tout simplement une personne sensée être entraînée a minima pour utiliser les armes à feu (et à moins de vouloir souligner que c’est une buse), merci de bien vouloir illustrer cela dans vos images pour les règles de sécurité de base que tout tireur connait :
– Considérer une arme comme toujours chargée
– Ne pas diriger le canon de son arme vers quelque chose que l’on ne veut pas tuer ou détruire
– Garder l’index hors de la queue de détente tant que l’arme n’est pas pointée sur l’objectif
– Avoir conscience de l’environnement autour de son objectif et des risques tiers
… sinon ça se voit trop que vous avez mal bossé votre sujet :/
Donc sur les affiches, quand les personnages posent, les armes ne doivent jamais pointer vers un compère, et surtout, pas de doigt sur la détente quand un tir n’est pas prévu dans la seconde qui suit. N’est-ce pas AntiGang ?
A Hollywood, ça fait un moment qu’ils ne font plus l’erreur.
Gurhem
12 août 2015 at 15:40
Le doigt sur la détente, non pas le doigt sur la gâchette comme c’est souvent dit dans les films.
Zed
2 novembre 2015 at 10:47
je dirais même plus la queue de détente 😉
Guillaume [admin]
12 novembre 2015 at 23:46
+1
Alefe
12 août 2015 at 15:49
Il est vrai que certains comportements rendent quelques scènes peu crédibles, voir comiques. Je pense ici à ces vieux films, mais quelques rares plus récents font de même, ou le tireur donne un coup de poignet, comme s’il voulait éjecter la balle du canon
Galaad
15 août 2015 at 17:42
Faut pas oublier que c’est du cinéma.
Rien que les props. Maintenant il y en a plus beaucoup qui jouent avec des vrais pétards (le coût, les techniciens qui doivent encadrer et former à l’usage du tir à blanc, le risque d’accidents).
Ensuite, impossible de faire de l’action sans tricher sur le réalisme. Personne peut jouer au pistolero face à 20 badguyz et s’en sortir. Mais un blockbuster sans mexican standoff, sans poursuite et sans héros qui fait mouche à tout les coups ça perds son charme.
Rien que ça, ça tue l’immersion plus que la trigger discipline pour un oeil averti.
C’est fini l’époque de Heat où on pouvait prendre un ancien SAS pour faire le consultant technique et retranscrire à l’écran un tube avant à couper le souffle de rigueur. Même si le film n’est pas exempt d’effets de manches sans lesquels un film serait bien plat.