je-ne-parle-pas-frUne discussion intéressante avec un étudiant étranger qui a priori a tout pour se faire agresser / embêter (physique jeune, pas costaud, tête de gentil…) m’apprend qu’il n’a jamais eu aucune agression en France (à Paris principalement) en 10 ans, malgré de nombreuses « tentatives/approches ».

Sa botte secrète :
– éviter toute communication (orale, visuelle…) avec l’agresseur potentiel
– lâcher un « Sorry, I don’t speak French » ou une autre phrase dans sa langue natale
– ne pas s’arrêter

La recette ne doit pas marcher à tous les coups, surtout avec un agresseur très déterminé, mais je comprends qu’elle puisse parfois dérouter un peu les « enquiquineurs » (qui deviennent agresseurs quand on leur tient tête ou leur parle mal).

Et vous, vous dites quoi ?

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7 Commentaires

  1. IDée intéressante, et vérifier à priori lors de voyages à l’étranger.

    Cela me donne une idée complémentaire : apprendre une phrase ne correspondant à aucune langue. En effet, si j’utilise l’anglais, même en France, je peux tomber sur quelqu’un qui parle cette langue ( notamment un vendeur un peu trop accrocheur). Idem pour toutes autres langues plus ou moins courantes.
    Mais si je répond quelque chose comme : » Hash yer ray nesi dothraki » (http://fr.wikipedia.org/wiki/Dothraki_%28langue%29)

  2. Je n’ai jamais utilisé le « je ne parle pas français » mais par contre miser sur la vitesse, se déplacer rapidement sans s’arrêter en ignorant d’éventuels propos qui me seraient adressés est quelque chose que je fais très souvent en France comme à l’étranger.
    Traverser un terminal de bus avec des dizaines de rabatteurs à l’affut ou un quartier un peu glauque en France : j’applique la même technique, je prend un air décidé, sûr de moi et je trace dans n’importe quelle direction (même si je suis paumé, je réfléchis en marchant).
    Le temps que d’éventuels agresseurs m’aient détecté, évalué le rapport gain potentiel/risque d’une agression, et conclu que c’était jouable, j’essaye de ne plus être dans leur champ de vision…
    A l’étranger pour décourager certains vendeurs trop collants, je n’hésitait pas, plus jeune, à déclarer que j’étais étudiant et sans trop de moyens financiers. Ça marchait très bien : j’avais droit en général à une moue dépitée..

  3. Robert Marchenoir

    Personnellement, quand on essaie de me soutirer du pognon dans la rue, je dis à l’importun que ça tombe bien, que j’ai besoin d’argent, et que s’il pouvait m’en donner un peu ça me dépannerait.

  4. Coup de pot, je suis un peu sourd. Et en grande ville, je ne sais pas pourquoi, mais je deviens encore plus sourd :D. Et je marche beaucoup plus vite. :D.
    C’est bizarre, l’effet des grandes villes…

  5. J’ai testé deux ou trois fois (ce n’était pas des agressions, plutôt des démarches intempestives), et la *dernière* fois que j’ai tenté, j’ai eu droit à « wait, wait ! I speak english ». Donc je me méfie maintenant.
    Je préfère la stratégie de Curieux, c’est ce que je fais systématiquement, et je me suis déjà sorti d’endroits bien peu recommandables sans soucis.

  6. Excellente technique qu’il m’arrivait d’utiliser quand j’habitais Paris. Non seulement j’avançais toujours d’un pas décidé et quand on m’interpellait je répondais en breton : « Ne gomprenon ket e galleg » = je ne comprends pas le français. lol
    Je ne suis jamais tombé sur un bretonnant importun à Paris. Une chance !

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