
Bodyguard Blanket, la couverture pare-balles
Aux Etats-Unis, on aurait compté 44 cas de tirs à armes à feu dans une école, en 14 mois (source). Et comme il n’est pas vraiment envisageable d’habiller chaque bambin comme un G.I. en Afghanistan (avec plaques céramiques, car ça tire parfois au fusil d’assaut quand même), la société ProTecht basée en Oklahoma s’est lancée dans le production d’un nouveau type de produit pare-balles : la couverture pare-balles.
Bon, je vais peut-être faire mon français qui râle toujours, mais j’ai quelques doutes sur la pertinence du produit.
Il y a une première limitation sur le niveau de protection IIIA (donc protégeant des calibres d’armes de poing uniquement, pas de fusils d’assaut), mais bon, c’est toujours mieux que rien, et à ce jour, sauf erreur, on n’arrête du 5,56 (M4) ou du 7,62 (Kalash) qu’avec des protections dures & épaisses (type céramique).
Ma vraie critique c’est sur la mise en oeuvre. Une couverture vaut dans les 1000$ pièce, donc elles seront stockées par les écoles, le temps de récupération du matériel & déploiement sur des enfants me parait bien long par rapport à la situation de surprise qu’il y a en général quand un « active shooter » débarque. Le concept de sac à dos pare-balles me parait plus efficace (au moins les élèves l’ont avec toujours avec eux). Mais bon, à mon avis, cette couverture est un produit qui servira à justifier un bon niveau de protection aux assurances…
Merci à Bruno pour l’info !
George Smiley
28 juin 2014 at 6:01
Plus simple, il existe un produit aux É.-U. développer par l’armée pour rendre toute surface extrêmement glissante. Pire que de la glace noire.
Suffit de l’installer comme un second jeu de gicleur à incendie à l’intérieur. Si le système arrose assez, le tireur ne peut plus avancer sans tomber. Une bonne dose sur l’arme et difficile de la tenir correctement. Suffirait de permettre d’inonder seulement la zone où se trouve la menace. À défaut de le neutraliser, il permettrait de minimiser le nombre de victimes.
Pour l’extérieur, il suffit de le relier à un système d’arrosage pour créer une zone d’interdiction.