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26 Commentaires

  1. ça sent drolement le fake, cette interview…..

  2. Robert Marchenoir

    Interview très instructive sur ce qu’est devenu « l’amusement » nocturne. En fait, le vrai conseil qui ressort de ce retour d’expérience, c’est : n’allez jamais en boîte, et restez chez vous les jours de « fête ».

    A moins d’être un « professionnel de la nuit », ce qui ressemble fort, d’après la description qui en est donnée ici, à une activité criminelle et anti-sociale.

    Le type met un gilet pare-balles le jour de la fête de la musique, le 31 décembre et le 14 juillet ! Non, mais on rêve !…

    Le type de conseils qu’il donne, c’est le genre de chose qu’on s’attendrait à entendre si l’on était contraint de se rendre dans un pays en guerre. Et il y a des gens qui payent pour se soumettre à ces dangers ?

    Ce qui est hallucinant, aussi, c’est que la question raciale est toujours taboue… sauf quand elle est évoquée par les membres des « minorités » eux-mêmes.

    Ici, c’est le videur qui l’aborde, mais ni lui, ni l’interviewer ne disent à quelle race appartient l’interviewé, alors qu’il est évident pour tout le monde qu’il est noir : parce que c’est le cas de l’écrasante majorité des videurs, parce que le pseudonyme choisi pour lui est typiquement noir, et parce que l’interviewé fait clairement comprendre lui-même qu’il n’est pas blanc !

    Or, l’aspect racial est très important dans la question de la sécurité en boîte : c’est le videur lui-même qui le dit ! Hélas, il ne s’étend pas sur le sujet… On aimerait bien savoir en quoi le fait « d’appartenir à telle ou telle « ethnie » ne faciliterait en rien ce métier », et serait même souvent « plutôt le contraire ».

    On aimerait aussi bien savoir pourquoi, si le fait d’être noir (en clair), rend plus difficile le métier de vigile, pourquoi la quasi-totalité des vigiles le sont.

    • Je comprends que le « videur » porte un gilet pare-balles pour quelques exception vu la fréquence à la quelle nous récupérons des blessé par balle dans le service d’urgence où je travaille…

      • pourriez-vous etre plus precis sur cette frequence de blessés par arme à feu ? Je suis un peu sceptique sur vos dires (statistiquement, le nombre de blssés par balles diminue depuis 20 ans en france).

        • 1 par semaine en moyenne globalement. désolé, mais je n’ai pas de statistique nationales.

          • un blessé par balles par semaine dans votre service d’urgence ? Où travaillez-vous ? Je suis surpris.
            En effet, il y a eu en 2010(je n’ai pas de stats plus recentes) 200 morts meurtres ou assassinats par armes a feu.Sur environ 2000 morts par armes a feu. L a difference, ce sont les suicides. Concernant les blessés, la majorité le sont lors des campagnes de chasse. Environ 200 accidents de chasse, avec quelques morts au maximum.
            Vous comprendrez donc que je sois perplexe sur le fait que vous recuperiez un blessé par balle par semaine dans votre service.

          • je comprend que vous soyez perplexe. cependant, il ne s’agit pas de mort par balles, «  » » »simplement » » » » de blessé, presque jamais médiatisé (et pas forcément comptabilisé par les sources officielles).

          • statistiquement, on estime qu’il y a trois blessé par balles (suicides, accidents, tentatives d’homicides) pour un mort. Ce qui donne six cents blessés.
            Il y a en france un peu plus de mille etablissements hospitaliers publics.
            Vous dites que votre service accueillerait 1 blessé par balle par semaine. 52 par an. Soit 8% du nombre de blessés au niveau national. Un seul hopital (sur mille) totaliserait 8% du nombre de blessés par balle ?
            C’est hautement improbable.
            Et un blessé par balle est necessairement comptablisé dans les stats, puisque les etablissements ont une obligation de declaration immediate aux service de police.

    • Bernard Olivier

      C’est vrai que sortir la nuit comporte des risque. L’ignorer c’est de l’inconscience. Pourquoi se renseigne t’on sur la réputation des établissements avant de sortir ? Demander les retours des amis sur tel ou tel établissement ? Pourquoi choisit t’on un endroit parce qu’un videur y a établi sa réputation ? Pourquoi, à choisir entre une boîte en banlieue chaude je préfère systématiquement une boîte dans un lieu qui m’inspire confiance ?

      C’est pas être en guerre, c’est normal selon moi. Sauf si je cherche la bagarre ! Ce qui est l’occupation du week end de pas mal de groupes de personnes. Quitte à payer pour m’amuser autant bien choisir.

  3. La façon dont l’interview est rédigé. Et l’imression d’avoir déjà lu la même chose. Où, je ne sais plus. Et c’est trop beau pour etre vrai, ce super videur de la mort ! Trop parfait. Mais je me trompe peut-etre.

  4. Merci pour cette interview très intéressante.
    Question à 2 dollars : c’est quoi le sac d’arrestation dont il est question dans l’article ?

  5. il s’agit du sac d’interpellation de charles joussot, qui reprend le vieux principe de l’interpellation des inspecteurs de police de la PP : un journal plié en deux dont on coiffe le visage de l’individu pour l’amener au sol. Va sur le site FISFO de joussot, rubrique boutique. lE SAC EST EN PHOTO;

  6. @Robert
    « Or, l’aspect racial est très important dans la question de la sécurité en boîte : c’est le videur lui-même qui le dit! »
    Bein non justement, il se contente de sous-entendre que le fait d’être noir ne lui facilite pas la vie vis à vis des noirs…
    Le reste c’est vous qui extrapolez.
    Vous semblez découvrir le milieu de la nuit à tel point que même moi qui n’ai pas mis les pieds en boite depuis quinze ans, je suis moins surpris que vous par cet interview mais pourtant vous avez quand même des certitudes…
    Le gars est noir, la belle affaire! Il a un patron probablement blanc ou asiatique, des collègues et des clients de toutes les couleurs et ce qui l’intéresse comme il le dit lui même c’est rentrer le matin après une nuit relativement calme et toucher son salaire en fin de mois, incroyable! Surement un coup des chinois du FBI!

    • Robert Marchenoir

      Oui, Curieux, je découvre le monde de la nuit. Je suis très heureux de l’avoir évité toute ma vie, vu ce que je lis ici ; et vu ce que je lis ici, ce n’est pas aujourd’hui que je vais commencer, voyez-vous.

      Une interview est faite pour faire découvrir un monde à ceux qui ne le connaissent pas. Il faut donc croire qu’il s’agit ici d’une bonne interview.

      Sur l’aspect racial, c’est vous qui extrapolez. C’est vous qui faites dire au portier que le fait d’être noir ne lui facilite pas la vie vis-à-vis des Noirs. Mouss ne dit pas cela. Il dit : « J’aimerais si tu me le permets faire tomber de suite un vieux cliché : appartenir à telle ou telle « ethnie » ne facilite en rien ce métier, c’est même souvent plutôt le contraire. »

      Il ne dit pas quelles difficultés cela lui crée, envers qui et pourquoi. Et il n’explique pas pourquoi il existe une discrimination évidente en faveur des Noirs dans ce métier, dont il est interdit de parler mais que tout le monde peut observer.

      Je pose la question. Cela vous dérange que je pose des questions ? Tant pis pour vous. J’adore poser des questions. Surtout les questions que certains prétendent interdire de poser.

      Le portier dit bien que la question de la race à laquelle appartient un portier est importante dans le monde de la nuit. Sinon il n’en aurait pas parlé. C’est lui qui aborde le sujet. C’est un fait. Vous avez l’air d’avoir un problème avec le fait que les gens remarquent la réalité.

      C’est très dangereux de prétendre ignorer la réalité quand on s’intéresse à la sécurité, comme ce blog et ses lecteurs. La réalité, c’est ce que vous vous prenez en pleine gueule, et qui peut vous blesser, vous rendre invalide ou vous tuer. Faire semblant de l’ignorer ne la fera pas disparaître.

      Il est très étrange que vous me reprochiez d’avoir des certitudes. D’abord parce que mon commentaire indique le contraire : je ne comprends pas ce que Mouss veut dire concernant l’aspect racial de la sécurité nocturne, et j’aimerais bien le savoir.

      Ensuite parce que vous sous-entendez que ce serait un mal d’avoir des certitudes. C’est évidemment absurde. Passé l’âge de raison, un être humain qui n’a pas de certitudes est un débile mental. Encore heureux que j’aie (par ailleurs et en général) des certitudes. Désolé que cela vous dérange. Il faudra vous en accommoder.

      Notez que le nommé Mouss aussi a des certitudes. C’est bien d’ailleurs pour cela qu’il a été interviewé : afin de faire partager ses certitudes aux lecteurs de ce blog.

      Et c’est bien pour cela que cette interview est intéressante. Parce que Mouss n’a pas répondu à Steve : oh ben vous savez, la sécurité en boîte, moi je sais pas trop quoi vous en dire, vous faites bien comme vous voulez, c’est une question d’opinion.

      Les certitudes de Mouss, comme vous dites, elles l’aident à rester en vie, et s’il peut aider quelques lecteurs à acquérir leurs propres certitudes en la matière, eh bien peut-être que cela leur sauvera la vie un jour.

      Désolé de prendre tant de lignes pour enfoncer des portes ouvertes, mais il ne fallait pas commencer.

  7. Bjr,

    Si je pratiquais ce job, c’est un sweat-shirt anti-coupures que je porterais à chaque vacation.

    @+

  8. exact, chris. Un mien camarade a evité le pire grace à un ts anti-coupures

  9. Mes amis étaient videurs. Rien de nouveau. Il y a le décor et l’envers du décor. Je me rappelle d’une soirée où à l’intérieur c’était fantastique (fête, petites « gonzesses » charmantes, beaux étudiants etc) et à l’extérieur c’était une véritable bataille rangée).
    Les choses ont évoluée quand même au niveau matos (tee shirt, radio branchée sur le larinx etc)
    Bref comme d’hab, cela dépend où tu vas et surtout avec qui.
    Après s’il n’y a pas plus de (gros) problèmes cela tient aussi au professionnalisme des portiers.

  10. Je rappelle à notre ancêtre robert machenoir, que l’espèce humaine n’est composée que d’une seule race : Homo Sapiens Sapiens. On n’est pas de race noire mais un être humain de couleur noir. Pour ma part, blanc, il y a plus de vingt pour payer mes études (professeur d’économie droit et maire adjoint dans une petite ville), j’ai fait le videur (je pratiquais la boxe anglaise en poids lourd), les problèmes étaient déjà les mêmes, hélas. Je me rappelle d’un chef d’entreprise blanc (c’est robert qui va être désespéré) plaqué par sa compagne en fin de soirée, avait sorti un 22 lr sur le parking et tira (tellement saoul qu’il ne fit qu’un blessé très léger), il perdit sa femme son entreprise et gagnant quelques semaines de prison.

    • +1
      J’ai souvent été menacé en banlieue (mais en même temps j’évite de fréquenter) par des caillera de toutes les couleurs (nb: le blanc est une couleur), mais la seule fois où je me suis fais vraiment agresser c’était par un blanc éméché de 30-40ans.

      Pour l’ambiance des boites de nuit, le récit me semble réaliste.
      J’ai fréquenté en client. La plupart des gens n’y viennent pas pour foutre la merde. Le problème c’est qu’une fois bien bourré, avec la musique à fond, ils ont tendance à devenir très cons. Et comme on est bien les uns sur les autres, une bagarre ça part très vite.
      J’avais d’ailleurs été surpris par l’efficacité remarquable des videurs dans une boite. Ils ne se sont pas posé la question de qui avait fait quoi, ils ont évacué les deux types hors de la boite le plus vite possible.

  11. « Le type met un gilet pare-balles le jour de la fête de la musique, le 31 décembre et le 14 juillet ! Non, mais on rêve !… »

    on rêve pas, ces dates son les pires dans le monde de la nuit avec quelque week end prolonger en fin de partielle.

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