Dans le guide Protegor est largement abordée la notion de positionnement (dans la rue, dans les transports, etc.), et sur le blog, plusieurs sujets connexes ont été évoqués (comme dégager les angles, utiliser les reflets, etc.).

Hier sur un quai de métro parisien, attendant patiemment une rame, j’ai analysé mon processus de décision de positionnement sur le quai. Ce processus est un mix entre sécurité personnelle & efficacité personnelle (penser aussi au positionnement à l’arrivée, tant pour la sécurité que pour minimiser la marche).

La démarche est présentée sur le schéma ci-dessus (cliquer dessus pour l’agrandir).
Les [choix Pn] sont des priorités.

A noter que les bornes d’appel sont le dernier recours en raison de leur position souvent éloignée des sorties (et je priorise le positionnement près d’une sortie pour fuir). Ces bornes présentent différents outils :
– un système d’appel à un agent (ne pas trop compter dessus pour éviter une agression, mais appuyer dessus en phase amont peut dissuader ou presser des agresseurs potentiels…)
– un système de coupure électrique à utiliser si une personne est descendue sur les voies
– une alarme incendie (que je n’hésiterais pas à déclencher en cas d’agression violente)
– un extincteur (idem)

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34 Commentaires

  1. En ces temps de forte menace terroriste, on peut aussi imaginer que si une bombe explose il y a de forte chance qu’elle soit placée au milieu de la rame pour maximiser le nombre de victimes.
    Se placer aux extrémités du quai peut alors augmenter les chances de survie, non?

  2. @ mac :
    Sauf erreur et/ou si l’un des lecteurs est de formation NEDEX, ma réponse c’est que l’explosion va crée une surpression locale du fait de l’expension volumétrique des gaz, amplifiée par le fait que l’on est en milieu clos.
    C’est un phénomène qu’on appelle le BLAST, cette surpression va faire exploser les alvéoles pulmonaires de toutes les personnes présentes (quai, rame et même couloirs avoisinants)

    En plus du Flash thermique et de la projection d’éclats.

    Moralité les chances de survie sont faibles.

  3. Robert Marchenoir

    Tiens, un petit débriefing sur un cas vécu.

    J’arrive sur un quai de métro tard le soir, station presque déserte, quartier sûr (tout est relatif, naturellement).

    Une bande d’amis, français de souche, probablement un peu alcoolisés, chahute. Deux d’entre eux font mine de se battre, c’est à dire qu’ils sont arc-boutés l’un contre l’autre, et tentent de se pousser mutuellement de façon assez désordonnée.

    Après avoir brièvement observé la situation, je m’approche de l’un des membres de la bande (au risque de me faire moi-même bousculer par les deux abrutis), pour lui recommander de faire cesser ce jeu dangereux, qui risque de les précipiter sur la voie.

    Il me fait comprendre en substance qu’ils ne risquent rien. Je lui réponds en substance que si ses potes ne tiennent pas à la vie, je ne peux rien pour eux, et je m’éloigne.

    Judicieux ? Risqué ? Qu’en pensez-vous ? Qu’auriez-vous fait à ma place ?

    • Laurent

      Bonjour,

      Pourquoi avez-vous précisé :  » français de souche » ?

      • Robert Marchenoir

        Bonjour,

        Parce qu’un groupe de personnes composée de Français de souche est beaucoup moins susceptible d’être dangereux qu’un groupe de personnes composé d’Arabes ou de Noirs.

        Comme chacun le sait. Votre question est faussement ingénue.

        • Evil Emile

          Au-delà de toute polémique, écouter ses préjugés est-il une bonne sauvegarde?

        • C’est franchement raciste! se soucier de sa sécurité ce n’est pas se prémunir de la différence! Un type ivre est dangereux pour lui même et les autres autant qu’il est pathétique et ridicule…et quelque soit ses origines!

          • Bonsoir,

            Je souhaite répondre à Evil Emile et donner une réponse moins « sentimentale » que le commentaire précédent.

            Les préjugés sont des jugement « a priori » (au contraire d’à posteriori) qui peuvent donc comme n’importe quelle hypothèse, s’avérer exactes ou bien totalement faux.

            En défense personnelle chacun doit être responsable de soit même et donc émettre des préjugés qui peuvent servir à prévenir une situation de danger.

            Si vous pensez sincèrement que vous avez autant de chance de vous faire agresser par un homme que par une femme grand bien vous fasse (regarder les statistique des prisons est toujours intéressant).

            Si vous pensez que les probabilités d’agression dans les transports en commun par un individu de type asiatique, caucasien ou africain sont les exactement identiques, idem tant mieux pour vous.

            Chacun est responsable de soit même dans la France urbaine de 2013. Cela dit j’ai interprété beaucoup de mépris dans les réactions au message de Marchenoir. C’est dommage…

          • @Man
            Et si vous pensez qu’un homme noir en costume avec sa compagne est plus dangereux que deux caucasiens encapuchonnés qui bousculent tout le monde.
            partir de stats ethniques ou pas pour en tirer sans recul des conclusions sur la dangerosité de X ou Y c’est juste… peu pertinent selon moi.
            Perso RAB de savoir que l’individu en face de moi est blanc, noir, jaune ou vert! Je regarde son habillement et son attitude. Le costume n’est pas pratique pour les passages à tabac et le mocassins pas top pour courir -> probabilité faible d’agression. La capuche ou le bonnet qui cache le visage -> attention. Je préfère être factuel.

          • @Curieux,

            Tout à fait d’accord avec vous. On est pas en désaccord.

            L’habillement et le comportement général est ce qu’il faut surveiller en priorité (cela fait des préjugés sur les porteurs de capuche et de bonnets entre autres).

            Je répondais juste sur la questions des préjugés ethniques qui me paraissait un peu facile de balayer d’un revers de main.

          • Euh, ma question n’était pas faite pour flatter l’une ou l’autre position avec la Halde pour arbitre, car en fait je m’en fous complètement car très restrictive. quand j’évoque le préjugé, ça porte sur toutes les caractéristiques qui mettent un ou des individus dans des petites cases (sur lesquelles nous avons toujours un avis).
            Ma question est faut-il écouter cet avis?
            Pour court-circuiter une polémique dont je ne veux pas pour ma question, on peut parler des cas psychiatriques en liberté, d’individus éméchés après le boulot pas violents mais dangereux, de warriors du dimanche, le tout de sexe indifférencié.
            Donc doit-on écouter ses préjugés et comment pressentir le danger quand on n’a pas de préjugés?

  4. Baptiste

    @Robert : Honnêtement, risqué !
    Les mecs sont très probablement chargés, tu pars donc du principe qu’ils peuvent avoir des réactions totalement aléatoire. Ce genre de réflexion aurait pu provoquer une étincelle qui aurait fait que tu sois pris pour cible.
    A ta place, je n’aurai rien fait, je me serai posté près d’une borne et j’aurai observé la situation, paré à éventuellement presser le bouton de coupure de courant si besoin est.

  5. Personnellement j’ai déjà utilisé la borne une fois, je vous raconte mon expérience.

    Pour information (par rapport au port d’arme) je suis policier de profession, j’étais à ce moment-là hors service.
    J’ai toujours sur moi une gazeuse familiale et un bâton de défense télescopique (ça peut vous paraître beaucoup, mais en horaires décalés on ne peut compter que sur soi-même, et CF. PROTEGOR, chacun place le curseur comme il le ressent.

    22H30, je suis dans une rame de métro, ligne 7 en direction de Gare de l’Est.
    Le métro s’arrête station Poissonnière (centre de Paris, pas véritablement un coupe-gorge…)
    Je suis assis sur un strapontin à proximité immédiate des portes, comme à mon habitude.
    Dans le wagon devant moi sortent deux personnes de type antillais : le premier costaud 1m95 environ, le second mince 1m75.
    Alors que le métro est arrêté, ils se trouvent sur le quai après être descendu de la rame et frappent à coups de poings et de pieds un jeune garçon resté dans le wagon. Visiblement pour le délester de son smartphone.

    Je saute sur le quai, je cours vers le plus grand agresseur, j’arrive sur lui sans qu’il puisse me voir (effet tunnel) sur son flanc gauche et je lui assène un coup de poing sur au niveau de la mâchoire.
    Ce qui a pour effet de lui faire cesser son agression.

    GRAND MOMENT DE SOLITUDE
    Le signale sonore de fermeture des portes retenti, les portes de la rame se ferment et le métro part.
    Je me retrouve seul face aux deux agresseurs très énervés.

    Je n’attends pas de me faire fracasser la tronche et sors la gazeuse, avec laquelle je neutralise _pour tout le temps de l’action_ le plus costaud des deux.

    Je me précipite vers la fameuse borne d’appel et j’appuie sur le petit bouton rouge : RIEN NE SE PASSE.

    Le plus costaud est parti à l’opposé, près de l’escalier de sortie, il est appuyé contre un mur et tente de respirer, crache parterre et visiblement, ça pique !

    Le plus petit parti avec lui revient vers moi. Il m’insulte et m’appelle pour le combattre. La seule échappatoire est derrière eux.
    J’appuie de nouveau sur le bouton d’appel et là une alarme (peu forte, souvent entendue même lorsqu’il ne se passe rien) retentit.
    Un homme répond, je lui explique qu’il vient d’y avoir une agression et que je fais face à deux agresseurs, je demande du renfort.

    L’agresseur le moins costaud revient vers moi mais reste à distance car j’ai toujours la gazeuse à la main. Il fait mine de sortir de son pantalon (bas-ventre) un pistolet et crie j’ai un gun.

    Je cours vers lui pour en finir, il recule.
    Des usagers (la tête dans le coltar) arrivent dans son dos pour prendre le métro. Je crie que les deux personnes ont agressé un gamin pour bien cadrer les choses et qu’ils soient au courant.

    Comme le plus petit des deux ne peut pas me faire grand chose (moi même étant armé)
    et qu’il est visiblement assez peureux, il trépigne fait des petits bonds sur place et donne un grand coup de poing dans le ventre d’un usager de 50 ans environ.
    La nouvelle victime lui dit (tenez-vous bien) : « HE HO ! J’Y SUIS POUR RIEN MOI ! »
    Voyant qu’il devient violent, je cours vers lui, et les deux partent en courant à l’extérieur.

    FINALEMENT LES RENFORTS ARRIVENT : un agent RATP de l’accueil, la cinquantaine, pas vaillant.

    Il se met à tousser et à suffoquer, je me rapproche, il se dirige vers moi aussi pour se rendre au bout du quai au niveau du téléphone de service (présent sur chaque quai).
    Il me dit : « vous avez gazé ? » je lui explique la situation. Il me répond qu’il est asthmatique… Et n’arrive plus à parler.
    Les usagers restent sans parler ni bouger, comme spectateurs d’une scène dont ils seraient totalement extérieurs…
    On remonte au guichet, je lui présente mille fois des excuses car je le vois mal en point.
    Il me dit qu’il ne mentionnera pas que j’ai gazé dans son rapport car c’est « interdit » par le règlement RATP (VRAI, MAIS en cas de légitime défense, si les conditions sont réunies, le règlement ne prévaut pas sur la loi, donc aucun risque).

    Un usager vient vers moi et me dit : « Vous savez si y’avait eu besoin, je l’aurais ceinturé, je me tenais juste derrière lui ». Je le remercie.
    L’agent m’ouvre l’accès pour que je puisse redescendre reprendre mon métro.

    Le seul moment où j’ai vraiment commencé à avoir peur c’est au moment où la tension est redescendue, devant le guichet, j’ai beaucoup appréhendé que les deux reviennent armés ou en bande. Je ne me suis pas attardé sur place.

    Voilou.
    Si je n’avais pas été armé, je crois que je n’aurais pas pu me retenir d’intervenir mais il y aurait eu de la casse des deux côtés…

    • Je me souviens, tu me l’avais racontée cette aventure et le grand moment de solitude quand les portes se sont refermées, le métro parti, te laissant seul face aux 2 zouaves :/ j’en n’aurais pas mené large non plus !

    • EvilEmile

      Lorsqu’on n’est pas policier et que l’on se trouve dans un tel cas de figure, que peut-on avoir en poche en termes de défense?
      On a quand même l’impression que c’est figure libre et que du côté des FO des des tribunaux, c’est aussi figure libre.

      • Baptiste

        Tu es tout à fait en droit d’avoir sur toi une  » gazeuse  » CS concentré à moins de 2% ou un débit à la valve inférieur à 60g/s et d’une contenance inférieure à 100mL, si ta gazeuse remplit les critères précédemment énumérés, ta gazeuse n’est pas considérée comme une arme de 6ème catégorie. Après si jamais tu viens à te faire contrôler, je pense que si tu expliques à ton interlocuteur quelles sont les raisons qui te poussent au port de cette dernière, il ne va pas faire grand chose … Au pire des cas, tu risques sa confiscation. Je t’encourage vivement à en porter une, personnellement j’en ai une en permanence sur moi et crois moi, ça peut être bien utile. 😉

        • Evil Emile

          Merci pour ces infos.
          Cependant dans la rue je suis un citoyen lambda. Comment justifier un tel port, justement en tant que lambda?
          On pourra me rétorquer que la police veille, ce qui en théorie est vrai.
          2% de CS contre quelqu’un de motivé, ça pèse pas lourd.
          D’autant moins lourd que plusieurs individus motivés, rodés à la prédation, ont déjà entouré leur victime avant d’agir, donc exit la lacrymo.
          La self, la lacrymo contre la viande saoûle vaguement agressive, ça marche. Mais aujourd’hui la prédation en bande avec des motivations (différents choix) qui dépassent le simple vol ne laisent lieux qu’à une hypothétique fuite.
          Se défendre excite plus qu’autre chose la plupart des « hyènes » qui agissent même en présence de caméras.
          En fait, j’ai l’impression que nous aurons toujours un tour de retard par rapport aux prédateurs qui tiennent l’espace public, faute de promeneurs suicidaires de type Le Chenadec.

    • Robert Marchenoir

      Eh bien… merci pour avoir cogné l’agresseur et pris des risques. Ca rassure de savoir qu’il y a des policiers comme vous.

    • Christophe

      Merci pour ton courage, je ne suis qu’un citoyen lambda, mais je tenais à te remercier toi et tes collègues.
      Vous avez un travail énorme sur les bras, surement frustrant et déprimant parfois. Mais sache que j’ai beaucoup de respect pour les gars qui risquent beaucoup pour souvent peu de reconnaissance, voir de l’hostilité de la part de la population.
      Mais il ne faut pas en vouloir aux gens, qui se sentent désemparés face une situation dangereuse. En particulier quand ils ne sont pas formés à la SD. Et surtout quand la loi ne permet pas aux citoyens responsables de porter et d’utiliser des moyens de défense efficaces.
      Je fais référence à la récente attaque du RER à Grigny, où une bande (surement des français de souche issus des beaux quartiers) a dépouillée les passagers sur Gercy. Comment ne pas se sentir concerné quand on prend aussi les transports en commun ?
      Je porte une bombe OC (ASP palm defender) et je sais que je suis dans l’illégalité. Mais faut-il se laisser faire, et tout encaisser sans broncher, pour ne pas finir devant le juge ? Entre devenir une victime de plus, ou celui qui ose se défendre, j’ai choisi…

      • Christophe

        « …a dépouillée les passagers sur Gercy » Désolé pour cette erreur, ça m’apprendra à pas me relire.

  6. Robert, je pense qu’il n’y a pas forcément de règle figée dans la conduite à tenir. Perso, j’ai plutôt tendance à penser comme Baptiste… quel intérêt à aller tenter le contact avec des inconnus saouls, il n’y a rien à gagner, tout à perdre a priori, non ?

    Après, on peut voir le côté « citoyen », « aider les autres ».

    Ca me fait penser à l’itv de P.Lombardo dans protegor (le bouquin), où il fait passer le message que certains sont des tigres, d’autres des rats, et qu’au final l’important est de se connaître soi-même et agir en conséquence.

    Certains sont naturellement courageux & interventionnistes, c’est leur nature (c’est peut être la tienne Robert).

    Certains sont plus peureux & précautionneux (genre moi :)). Ce qui ne veut pas dire qu’ils sont irresponsables, l’idée de Baptiste (être prêt à couper le jus sur la voie) est responsable par exemple.

    • Robert Marchenoir

      Ma nature serait plutôt d’être inconscient… C’est pourquoi j’ai soumis ce petit cas pratique à la cantonade.

  7. George Smiley

    Pour le métro de Montréal, le niveau de sécurité est nul. Ils ont certes une tonne de caméras, mais je pense qu’il n’y a jamais personne derrière ni ne se donne la peine d’intervenir en cas de trouble.

    Quand des agents de sécurité sont sur les quais, c’est plus pour faire (censuré) les usagers avec des contrôles en matière de payement ce qui retarde tout le monde. Je ne les vois jamais agir contre la mendicité harassante ou les comportements discutables de jeunes en bandes.

    Il y a aussi un manque majeur de communication avec les usagers en cas d’incident. Ils ne disent rien. On ne sait jamais si l’intervention va duré 10 minutes ou 10 h..

    Franchement, la sécurité : elle est criminellement déficiente.

  8. Franchement les analyses sur le comportements des individus en fonction de leurs origines ethniques c’est de la discrimination statistique. Je dis bien statistique car il n’y a pas de corrélation entre la part d’individus violent et groupe ethnique. Ce genre d’estimation sont basés sur des lieux communs et ne devrait absolument pas avoir leur place sur Protegor.

    Sinon pour information : le métro Rennais est équipée de barrières empêchant l’accès aux voies et ne ces barrières ne s’ouvrent que lorsqu’il y a une rame en station. Sinon les caméras sont efficaces et les agents qui sont derrières sont à l’affût. Par exemple si des gens sur les quais sortent des bouteilles en verres (genre les jeudis soirs, soirées étudiantes), ils reçoivent un avertissement par les hauts-parleurs et s’ils ne les jettent pas à la poubelles ou les remettent pas dans leurs sacs, la police intervient. Enfin Rennes c’est pas la ville la plus réputée pour sa violence, mais les services de sécurité des transports en communs sont vraiment efficaces.

    Au delà de l’exemple du métro, les chauffeurs de bus communiquent souvent avec leur central qui transmet à la police et aux autres bus en circulations s’il y a des individus dangereux qui trainent le long d’un arrêt de bus ou qui ont essayé de monter à bord. Les soirs de « soirées étudiantes » il y a des agents de sécurité à bord des bus de nuits qui n’hésitent pas à confisquer les objets potentiellement dangereux (bouteilles par exemple) et à sortir du bus les personnes réfractaires.

    • Franc Say

      Tout a fait d’accord, l’habit ne fait pas le moine.

      Je conseille d’ailleurs à tout le monde de regarder ce reportage afin de s’en rendre compte:

    • Je suis d’accord avec toi au sujet de certains propos tenus sur ce blog! Je suis extrêmement déçu de voir de telles opinions ici!

    • Robert Marchenoir

      « Il n’y a pas de corrélation entre la part d’individus violent et groupe ethnique. »

      Sans blague ? Sur quoi vous appuyez-vous pour dire ça ?

      Etes-vous déjà entré dans un tribunal ? Une prison ? Avez-vous jamais consulté un fichier d’individus recherchés par la police ? Avez-vous jamais interrogé des policiers, des juges, des gardiens de prison sur leur travail ? Avez-vous jamais étudié les statistiques de la délinquance à travers le monde entier ?

      Habitez-vous au pôle Nord ?

  9. Si pour fuir un danger il fallait sauter sur la voie : Où mettre les pieds pour ne pas se faire électriser ?

    Qu’est ce qu’une videuse automatique de CS ?
    http://www.usmc-pro.com/ma-boutique.aspx?l-category=aerosol&l-product=videuse-automatique-de-cs&cat=4196&prod=4994

    • EvilEmile

      Chap,
      C’est une bombe qui se percute et qui se vide seule. On peut la garder en main ou la lancer, en milieu clos par exemple.

    • Alexandre B

      Je me suis toujours pausé la question des voies conductrices d’électricité.
      J’ai lu que certaines ne transmettent que des informations et qu’il est donc possible d’y mettre qu’un pied…
      Néanmoins je ne préfère pas vérifier la véracité de ces informations.
      Quelqu’un sait ?

      • C’est le rail du milieu qui sert pour l’alimentation en puissance, celui qui est un peu plus haut que les deux autres. Le courant de puissance est du 750 V en continu donc les chances de survie en cas de contact sont infinitésimales.
        Les deux autres rails servent pour le retour de puissance (à priori sans danger) mais aussi pour du transfert d’info en 24 V alternatif. Si on ne touche qu’un des deux rails, le danger est faible mais on peut à priori s’électriser en touchant deux rails. Par exemple si on cherche à traverser les voies dans une station normale qui comporte deux voies, les deux rails les plus au centre vont être proches l’un de l’autre et les toucher ensemble peut être dangereux.
        En tout état de cause, chercher à traverser les voies est vraiment une idée foireuse à moins d’avoir peur pour sa vie.

  10. Il faut toujours que ça parte en débat/bataille quand je suis tranquille en vacances moi 🙂

    Bon les amis, mon avis en quelques points :
    – L’expression « français de souche » est, à mes yeux, puante et insignifiante
    – Robert : no offense directe dans la remarque précédente, j’apprécie bcp ton implication, mais pas cette expression
    – Le problème des stats ethniques, c’est qu’elles servent trop souvent (si ce n’est toujours) à masquer une idéologie raciste
    – Le racisme n’est pas un principe de sécurité personnelle, c’est même au contraire un critère de danger/risque à prendre en compte dans son arsenal de prévention (ie eg se méfier d’une personne qui profère des insultes racistes, même quand on est soi-même « français de souche » — j’ai d’ailleurs eu le cas il y a pas longtemps dans le bus, le « raciste » était sans aucun doute le plus agressif & imprévisible du bus)
    – Les indicateurs à regarder pour évaluer un risque d’agression portent sur le regard, le comportement, l’attitude, la perception de « haine » aussi (on pourrait en faire un livre entier), mais pas sur la couleur de peau. C’est une sorte de 3e sens à développer, sentir le danger… et si l’on parasite cette perception avec la couleur de peau, on se trompe
    – Les racistes, les antisémites, les homophobes, les extrémistes de tous bords restent néanmoins bienvenus sur le blog, même si je ne partage pas leurs idées, tout simplement car la sécurité personnelle est pour tous ; je veux juste que, sur le blog, on se cantonne à du pragmatique, du factuel, et que l’on évite de dérapper sur ces sujets sensibles pour in fine s’engueuler au lieu d’échanger sur du concret. On est là pour trouver des principes, des conseils, des astuces, des techniques, du matos… pour être mieux préparé, quelque soit notre sexe, notre couleur, notre religion, … et notre « haine » 🙂

    C’est la 1e fois que je m’y mets à 3 fois pour faire un commentaire. Je viens de couper de longs paragraphes, car encore une fois, je ne veux pas que l’on s’étale sur des débats politiques ou idéologiques… restons dans le pratique. STOP à ce sujet 😉

    Merci à tous

    (et @Curieux, merci pour les explications sur l’électricité & les rails !)

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