Le magazine américain BlackBelt est l’un des derniers magazines d’arts martiaux qui reste dans les rayons presse aux Etats-Unis, tous les autres ayant été étouffés par la razzia MMA (facilement une dizaine de titres disponibles).

Au magazine papier s’ajoute des brèves & articles sur le site web blackbeltmag.com, et les liens historiques forts de BlackBelt avec tout le monde des arts martiaux permettent à la rédaction de partager le regard de nombreuses personnalités voire légendes du milieu.

Joe Lewis est une légende du Karaté américain des années 60-70. Il livre pour BlackBelt sa liste des 10 arts martiaux pour la self-défense… la liste n’est pas classée et parfois provocante. Ca va avec le personnage !

La liste est la suivante et les explications dans l’article.

Karate Kyokushinkai
Tai Chi de Combat
Bando
Kajukenbo
Kenpo Chinois
Okinawa-Te
Judo
Aikijutsu
Kickboxing
Boxe Anglaise

COMMENTAIRES RESEAUX SOCIAUX

Pour commenter cet article, vous pouvez soit utiliser le module réseaux sociaux ci-dessous (s'il ne s'affiche pas c'est que votre ordinateur bloque l'affichage de facebook sur les sites tiers), ou bien le module traditionnel du blog situé un peu plus bas.

39 Commentaires

  1. soyons clair : un article sans interet, tant les explications de joe lewis sont d’une rare indigence.

    • hello Aramis,
      j’attends de voir si cela engendre quelques réactions/commentaires (dans la torpeur estivale :)) avant de faire une petite analyse de pourquoi cet article est comme ça… (et tout à fait décevant pour certains)
      a+

  2. Pourquoi a t il commis un tel article ? Le besoin (maladif chez les anciennes gloires) de rester sur le devant de la scène, peut-être….

  3. perso j’ai pratiqué du judo, du krav maga, de la boxe anglaise et de la thai, et la thai est le meilleur sport de combat pour la self défense. Parsque une fois qu’on maitrise, c’est meurtrier ^^

    • Oui, la boxe thaïlandaise est une discipline très complète, engageante, « guerrière ».

      Après, sans vouloir jouer sur les mots, je préfère dire « efficace » à « meurtrier » 🙂

      Et tu soulèves un des points clés du débat : « une fois qu’on maîtrise… ». Ca vaut pour beaucoup de disciplines, et c’est l’un des critères importants à prendre en compte dans la catégorisation des disciplines en « self-défense » ou pas. Ceci dit, je ne classerais pas la thai dans les disciplines où il faut des lustres avant d’arriver à du réaliste. C’est donc bien pour moi une discipline que j’aurais aussi mis dans la liste (comme Lewis qui liste ça sous Kickboxing).

      • Christophe

        pour en avoir fait des 2, je dois dire que le kick-boxing est bien moins complet que le Muay thai (la thai)

    • >c’est meurtrier^^

      Tu es donc disposé à passer un peu de temps de ta vie en prison, à vivre avec un mort sur la conscience et ses amis pas loin..?
      La réalité de la vie en France en 2012 n’est pas celle des champs de bataille ou des séries…

      J’éloigne les arts martiaux et sc dont je viens de la défense personnelle.
      Celle-ci doit juste nous « permettre de rester en vie et dans la meilleure vie possible ».
      Une analyse pertinente selon moi se trouve à l’ADAC.

      Mon avis.
      Cordialement,
      Lo

      • spartan38470

        Bonjour Lo. Nous étions ensemble aux cours de K.M. chez le montagnard.

        Nous nous sommes vu cet été chez roady. Content de te trouver ici.

        Cordialement.

  4. Fernandezced

    +1 pour la Thai qui permet un très bon ratio efficacité/temps d’apprentissage.

    Je n’irais pas jusqu’à dire que les arts martiaux cités dans l’article ne sont pas bons en self défense, tout comme je ne dirais pas que la Thai est la la panacée

    En fait self défense, je ne serai catégorique sur rien.

    le risque est ce que l’on prend pour acquis et qui ne l’est pas

  5. Bonjour a tous,
    Petit avis personnel, je me demande si l’on peut déjà dire: les arts martiaux pour la self-defense car les attaques de rue n’ont rien de martial, pas de salut, pas de respect de la part de l’attaquant etc..ensuite, dire « maitriser  » la self défense démontre déjà un manque de connaissance de terrain , tant les attaques sont nombreuses et variées, puis ensuite évolutives.
    Chaque pays a ses attaques  » culturelles », donc la connaissance des attaques pratiquées en Europe n’aident peut être pas pour se défendre au Mexique ou en Afrique ou les attaques sont vraiment différentes de part les différents contextes géopolitiques.
    En gros, restons humble et ouverts d’esprit 🙂

    • Attention a ne pas confondre art martial et sport de combat.

      Les art martiaux qui a l’époque servaient a faire la guerre (tuer sans règles) sont de très bon moyen de self défense, a la différence des sport de combat qui on transformé leurs gardes et leurs coups en fonction des règles imposé par celui-ci.

      Attention aussi au art martiaux qui sont devenu des sport de combat (Judo, Tae Kwon do, ect…). Il faudra, pour la self-défense, pratiquer ces sport de façon plus … martial.

    • sébastien

      Salut Ofir, est-ce que tu abordes cette variété culturelle dans tes cours réguliers ou tes stages ?
      Est-ce que tu donnes des cours sur ce thème à des pratiquants confirmés d’autres disciplines ?

      Cordialement.

  6. Christophe

    tous les arts martiaux ont au moins une chose intéressante a utiliser en self defense.
    le plus important c’est d’avoir un esprit affuté et imaginatif (car il faudra toujours s’adapter à la situation);il faut aussi utiliser a bon escient les techniques (clefs/ coups/ blocages/ esquive etc…) les plus simples a effectuer/ les plus rapide/ les plus efficace. Et savoir aussi utiliser son environnement.
    dans un combat réel, on a pas le temps de faire de la dance…
    c’est tuer ou se faire tuer.
    je dirais que c’est plutôt un état d’esprit qui est efficace plutôt qu’un art martial.

    • Christophe

      et j’oubliais; il faut penser avant tout a se proteger, par contre, si on attaque; c’est pour de bon!! jusqu’à ce qu’il ou elle ne bouge plus.

      une dernière chose; la meilleur self defense qui soit, c’est d’anticiper les problèmes et ne jamais y aller tête baissé. comme ça, on n’a pas a se battre.
      les gens trop confiant de la nature humaine sont les premiers a s’étonner.

      l’intimidation est aussi une forme de self defense très efficace.

      je dirais que si vous vous êtes mis dans les ennuis (comme un bleu), le but c’est d’annihiler la volonté de l’adversaire. soit en le frappant/ soit en l’immobilisant/ soit psychologiquement.

      • Christophe

        petit ajustement pour l’attaque… si on est attaqué de toute part; il ne faut pas essayer de les terrrasser, mais plutot de trouver une breche pour deguerpir vite fait bien fait.

        une technique de self defense imparable pour éviter les ennuis:
        – ne jamais avoir trop d’argent sur soit
        – ne jamais montrer qu’on a plein d’argent a des inconnus (potentiellement dangereux, pour éviter la convoitise.
        – dites bonjour aux types qui vous font peur. (sans rester a faire la discute! un bonjour suffit et vous passer votre chemin) meme si vous les prenez pour des fous (ce sont tout de meme des gens comme tout le monde), il leur faut une raison de vous attaquer…

        donc si vous ne presentez pas de signes exterieur de richesse a des inconnus, et que vous etes respectueux de ces inconnus… ils auront beaucoup moins envie de vous attaquer.

        mais ca ne suffit pas! il faut absoluement qu’ils ressentent que si vous etes attaqué vous riposterez severement, et qu’ils aient l’impression que vous n’avez pas peur).

        cela signifie que vous serez a leur yeux une proie sans grand interet (pour laquel ils pourraient avoir de la simpathie), et tres difficile et dangereuse.

        et croyez moi, personne ne prend de gros risques, (des risques de se faire mettre ko) pour gagner 2 euros… même les fameuses racailles dont tout le monde a peur.

        il n’y a que les fous qui sont imprévisible et extremement dangereux.

        • Christophe

          les vrais fous (les malades mentaux) sont a mes yeux potentiellement bien plus dangereux que des lascars.

          • tout ca pour dire que je pense que l’article de Joe Lewis est sans interet.

  7. (merci Christophe pour cette synthèse très claire, lol)

    Alors, pourquoi une telle liste & un tel article ?

    Le titre est aguicheur, c’est du bon marketing, faire des listes a toujours attirer le lecteur (facile à lire, synthétique…). L’auteur est indéniablement un grand nom qui mérite un certain respect. L’article est court, car c’est un parti pris de BBMag qui se dit que sur le net, les contenus sont moins longs qu’en papier, et car ils ne veulent pas non plus totalement cannibaliser leur mag papier qui reste encore leur première source de revenus (le shift papier => web n’est pas une transition simple).

    Mais la question est, pourquoi Joe Lewis liste-t-il ces 10 disciplines là ?
    Tout le monde (ici) aurait plutôt vu : KravMaga-Kapap-Haganah, Arnis-Kali-Escrima, Penchak-Silat, Systema & autres disciplines russes, Muay Thai éventuellement… et là, aucune de ces disciplines n’est volontairement citée par Joe Lewis, qui livre un bout d’explication en intro, en disant que le Krav par exemple n’apporte pas de techniques différentes par rapport aux AM qu’ils citent.

    Pour moi, cette liste ne colle pas au titre… ce ne sont pas LES 10 arts martiaux pour la self-défense, mais 10 arts martiaux qui ensemble apportent des techniques de self-défense efficaces. Joe Lewis est dans le trip JKD. Regardez son site, http://www.joelewisfightingsystems.com, l’edito commence en parlant du JeetKuneDo & de Bruce Lee. BlackBelt est aussi LE magazine qui a le premier poussé Bruce Lee, publiant ses articles critiques sur les disciplines tradi. Ce billet (je dis même pas article) a le goût de JKD. Alors je sais qu’ici, certains n’aiment pas le JKD, moi j’aime bien l’idée derrière (très basique). Mais pas trop ici en fait.

    Joe Lewis est un ancien, un traditionnel des sports de combat, et il cite les arts traditionnels (parfois très traditionnels) connus pour enseigner certaines techniques réputées & pour la plupart, un mental de guerrier. Et c’est là où je pense il se trompe. Joe Lewis a connu la compétition à la dure, c’est un esprit forgé au combat, un « dur ». Il a voué sa vie à ça. Dans ce billet, il cite plutôt des arts martiaux de « durs ».

    Vous voyez une jeunette de 43kg allait s’entraîner à l’une de ces disciplines ? Moi pas trop. Un non-sportif qui s’est fait agressé et a envie d’apprendre spécifiquement une méthode de défense ? il perdra son temps… car dans la majorité des cas, il ne développera pas de passion pour la discipline en question (il vient juste pour de l’efficacité, pas par un attrait autre pour les arts martiaux), et l’effort à faire (à la fois en temps et en challenge de soi) pour arriver à un niveau de fighter « dur » sera trop important.

    En conclusion :
    – une liste innatendue, qui s’adresse aux déjà pratiquants mordus d’arts martiaux qui sont dans une recherche « traditionnelle » d’efficacité (et il y en a ici)
    – une liste pour moi inadaptée au « non-déjà-passionnés » par les arts martiaux & qui cherchent principalement une discipline de self-défense

    • Christophe

      je comprends.

      ce qui m’a choqué c’était que souvent lorsqu’on parle de self defense, les specialistes enseignent aux élèves a mimer les arts martiaux ou autres techniques de self.
      mais ils enseignent jamais l’état d’esprit du guerrier (ou de la survie)… qui pour moi est plus important encore.

  8. les arts martiaux,sport de combats ou self défense permettent de mieux gérer le stress en cas d’agression et de pouvoir au moins partiellement répondre, après il n’y a pas de miracle, si tu fais 100 kg et 1.80m avec 10 ans de sport de combat tu as des chances d’être plus efficace que si tu fais 55 kg et 1.50m sans expérience.

  9. Cela aura été le dernier article de Joe Lewis qui vient de décéder ce matin, d’un cancer. RIP.

    • wathlet rudy

      Bonjour guillaume,
      Selon vous quels sont les art martiaux, sport de combat les plus efficace pour la survie urbaine ou la survie en generale ?
      Y a t ils qui ont fais leur preuve sur le terrain plus que d autre ?
      Bien a toi

      • Il est impossible de répondre à telle question, l’efficacité dépend du pratiquant, pas de la discipline, et tout dépend du contexte.
        Un policier aura plus besoin de JJB car il doit maîtriser une personne et la ramener au poste, alors qu’un citoyen qui doit fuir devrait plutôt bien savoir striker pour fuir (et le JJB peut l’amener à une mauvaise stratégie). Mais une femme, sur une tentative de viol pourra avoir vu des choses efficaces en JJB aussi.

        Les disciplines qui essayent d’être « combatives » sont listées ici :
        https://protegor.net/clubs-self-defense/
        (et ya pas le JJB / MMA dedans… faudrait que je le rajoute avec les réserves citées plus haut)

  10. Salut,
    je vous propose un cahier des charges minimal pour un système de combat orienté vers la défense.
    L’apprentissage des règles (sport) et du respect (art) contrevient à une attitude de protection personnelle.
    Les pratiquants (débutants puis avancés) doivent apprendre à gérer un changement (switch) d’attitude émotionnelle immédiat lors d’une agression (même fictive à l’entrainement).
    – switch entre le gentil soi-même (celui qui est inhibé par son éducation et/ou sa culture), et celui qui lève ses inhibitions pour sauver sa peau.
    – gestion, car il faut garder un contrôle minimum de ce lâché-prise, pour éviter d’aller trop loin. Le SC devra donner au pratiquant l’occasion de ressentir fréquemment ce changement d’attitude.
    Le SC devra apprendre à gérer des situations défavorables ou de détresse (plusieurs assaillants, combat ou survie au sol, armes blanches, diminution physique ou de la mobilité due à une blessure/fracture sur un membre, le port d’un sac, d’un enfant, accompagné d’une personne fragile, une condition physique sédentaire, un âge avancé, un handicap).
    Le SC devra mettre le pratiquant devant ses limites physiques mentales et émotionnelles, pour les ressentir en sécurité, puis pour s’y habituer, et ensuite pour travailler ses points faibles et ses points forts. Le pratiquant(e) développera SA méthode, qu’il pourra utiliser le moment venu dans une situation qu’il ne contrôlera pas forcement.
    Et nous sommes d’accord que ce sera très variable, selon qu’il soit un professionnel de la sécurité de 30 ans, une femme de 25 ans, un enfant de 10 ans ou un homme sédentaire de 55 ans.
    Je ne plaide pour aucune chapelle.
    Vous reconnaitrez les avantages, les défauts et les lacunes de nos disciplines respectives.
    Salut à tous.

    • Merci de cette proposition de CDC 🙂

    • Bonjour Sebastien,

      Pourrais-tu conseiller un ouvrage ou donner des info qui complètent ce que tu dis.
      Je ne pratique aucun art martial et suis plutôt un gars « gentil » mais je me prépare à ce que ça tourne vinaigre un jour… Mon seul souci :
      protéger ma famille. Ton idée de cahier des charges est très intéressante pour les « petits » comme moi.
      Bien à toi.
      A

      • Salut Alphatempo,
        Il n’y a pas de méthode toute prête. (Le texte est un peu long, désolé par avance).
        Il faut faire un bilan de compétences très ouvert, à la fois physique, mental, émotionnel, et financier, sans oublier le temps dont tu disposes.
        Ta condition physique et tes acquis en terme de mobilité, d’endurance, de souplesse, de force physique, donc ton physique au sens large (éventuellement faiblesse, vieille blessure, pathologies).
        Ta condition mentale est très importante, tu fais la démarche de chercher sur ce blog par exemple, mais tu auras ensuite à faire des choix, et à les assumer. Un profil bas est de rigueur en self défense (vestimentaire, attitude, secteurs et heures de fréquentation).
        Es-tu prêt à fuir, à affronter l’événement, à en assumer les conséquences (physiques, émotionnelles, juridiques), à frapper, à blesser, peut être à rendre quelqu’un handicapé ou mort, es-tu prêt à être frappé, être blessé, à encourir une blessure grave pour sauver ta vie ou celle d’un proche ?
        C’est ce doute que ton agresseur maîtrise mieux que toi, et non une quelconque technique supérieure.
        La menace est parfois imaginaire (mais stressante), ou réelle (mais ignorée). Dans les deux cas il faut faire la part des choses.
        Ta condition émotionnelle détermine ton attitude habituelle, et celle qui tu adopteras (ou qui s’imposera) au moment de l’incident que tu redoutes.
        Est-tu calme, peureux, coléreux, téméraire, courageux, fébrile ? Il n’y a ni bon ni mauvais comportement, mais il faut être lucide sur toi-même. Il faut aussi connaître les gens qui sont avec toi (femme, enfant,, amis, famille) pour envisager leurs réactions en cas de problèmes dans la rue, à la maison, en voiture.
        Ton objectif est de conserver ton intégrité physique et psychologique. Tes possessions sont remplaçables, mais on peut avoir beaucoup de mal à se remettre d’une blessure physique (d’un passage à tabac au sol) ou morale (je suis une merde, j’aurais du réagir, j’ai pas de c***lles, je n’ai rien pu faire, je serais toujours une victime ….).
        Combien de temps et d’argent as-tu à investir dans ton entraînement et ta préparation ?
        Comment tes proches peuvent réagir à cet investissement ?
        Une fois que tu as cela en tête, et même sur une feuille, cherches autour de chez toi les clubs existants, toutes disciplines confondues. Certaines peuvent t’apporter la condition physique, l’agilité, d’autre le maniement des armes blanches, d’autres le combat au sol, d’autres les saisies et les clés. Il faut y aller en sachant ce que tu attends, et non comme un novice.
        Par exemple tu es sédentaire, et même un peu gros, ton poids joue pour toi dans le corps à corps à corps et la lutte, mais contre toi dans le pied poing. Cherche une discipline avec des saisies et des clés, travail des coups avec l’impact de ton corps, et oublie les acrobaties. Travaille ta condition physique pour retrouver un poids plus facilement gérable, muscle tes jambes pour améliorer ta mobilité et aller facilement au sol, et fait des kettlebell pour gagner en cardio et en force explosive.
        J’attends tes remarques pour poursuivre.
        Une dernière question, est-ce que çà tourne au vinaigre ponctuellement (une altercation, une tentative d’effraction, une intimidation) ou de manière permanente (when the shit hit the fan comme on dit aux USA), parce que ce n’est vraiment pas le même genre de préparation. A+

        • Merci beaucoup pour ce texte personnalisé (non non pas long) instructif qui va me demander de bien me poser même si j’ai déjà un peu avancer.
          J’ai eu une altercation sans gravité en voiture mais qui m’a servi de leçon : désormais c’est profil bas…je pense à ma famille.
          Je ne suis pas de nature belliqueuse ou « guerrière » donc je ne suis pas chaud pour les sports de combat (je n’aime d’ailleurs pas simuler un combat) dans la mesure où je n’avais pas « besoin » de l’intrégalité de la discipline (je sais c’est très consumériste comme mentalité). Donc exit la formation commando. Reste, comme tu le dis, à essayer de retrouver une forme potable : pas bon de bosser dans un bureau et de grignoter des biscuits (c’est tellement bon pour le moral).
          Quand je parle de tourner vinaigre je pense surtout à la situation générale, le climat délétère et l’odeur permanente de souffre, crise morale et financière aidant!
          Je serai bien incapable de te dire comment je réagrai en situation de réel danger. Je pense, comme tout père de famille, que LEUR sécurité sera l’élément que je garderai à l’esprit de manière obsessionnelle.
          D’après ce que tu dis je devrais aussi m’intéresser à la gestion du stress. Tu marques un point parce que je n’y avais absolument pas pensé ni même lu.
          Je ne surfe pas souvent sur internet donc ne te formalises pas si je ne réponds pas dans la journée.
          BAT
          A

  11. Salut, il n’y a pas d’obligation de réponses, le blog est là pour échanger, et partager avec ceux qui ne se prononcent pas (dont je fais partie le plus souvent).
    Je te propose de reprendre ton message point par point.
    L’altercation en voiture :
    La violence au volant est liée à une expression d’autres frustrations que celles dues à la conduite, ainsi qu’au sentiment de propriété vis-à-vis du véhicule. Les risques sont nombreux (freinage de punition devant ton parechoc, queue de poisson, appel de phares vengeurs en pleine nuit, touche-touche, arrêt forcé pour en venir aux mains …). Le risque majeur tient de nos jours plutôt du carjacking. Pour le reste on fait effectivement profil bas, on n’a pas que çà à faire de régler les problèmes psychiatriques des autres automobilistes, mais on peut toujours noter la plaque et en aviser les autorités.
    Contrairement à ce qu’on pense les sports de combats ne développent pas le bellicisme, ils ont plutôt tendance à le canaliser dans une pratique réglementée, qui aide à discipliner les esprits rebelles et/ou agressifs.
    Pour la self défense il faut du sang froid, en lieu et place d’une attitude guerrière et belliqueuse.
    Pour ce qui est de l’intégralité d’une discipline, beaucoup de système sont aujourd’hui très spécialisés dans un aspect du combat (pieds, poings, pieds-poings, + coude/genoux/tibias, saisies/projection, lutte debout puis au sol, grappling, combat poings/coudes genoux au sol, clés, soumissions). C’est l’intérêt de disciplines comme le MMA qui réintégrent de nombreux aspects du combat. Ils ne faut pas oublier l’usage des armes blanches (armes du Kobudo, batons de toutes longueurs, couteaux, machettes, épées et sabres, lances, fouets …)
    Comme le dit Ofir plus haut on ne sait jamais comment çà va se dérouler, il nous faut donc avoir des compétences dans tous les domaines et ne pas négliger un aspect sous prétexte qu’on ne le sens pas, car c’est justement cet aspect là qui te manquera le moment venu.
    Au passage les commandos ne sont pas mieux formés au combat que bons nombres de pratiquants basics d’arts martiaux. Certains s’entraînent de leurs côtés à d’autres système que le CAC ou le C4 (systèmes militaires), en intégrant du KRAV, ou des systèmes de synthèses évolués similaires.
    La condition physique est une des fondation de ta défense (avec ton mental et tes compétences techniques mais aussi et surtout ta capacité à anticiper et analyser les situations à problèmes), elle aide à passer certaines technique, et elle te garantit que ton corps est protégé par son propre tonus musculaire, et par une habitude de l’effort. Un régime alimentaire correct évite des faiblesses au niveau des organes vitaux, des articulations, des os, et favorise la récupération après l’effort ou le choc (physique et psychique).
    Pour le vinaigre, il y a des blogs comme celui-ci ou celui de volwest (lesurvivaliste) qui te donneront beaucoup d’informations. Il faut faire le tri, et encore une fois identifier les menaces réelles, et celles qui sont dans ta tête.
    Le quartier, l’environnement (urbain, péri-urbain, rural), ton domicile, le nombre de personnes chez toi, le niveau d’autonomie que tu peux atteindre (eau, énergie, nourriture), les moyens de protections passifs et actifs, et bien sur le nerf de la guerre, tes moyens financiers et le temps dont tu disposes.
    Si effectivement çà part en vrille, tu auras d’autres préoccupations qu’une simple altercation, il te faudra avant tout éviter les problèmes et pouvoir assurer la vie quotidienne sur ton lieu de résidence..
    Pour le stress, il faut s’y confronter, donc chercher un système de combat ou l’instructeur va te mettre en situation, te faire peur, te malmener, pour voir tes réactions, les accepter et travailler sur ce que tu es au fond de toi, et pas sur ce que tu voudrais être
    A+
    PS : pour avoir une idée de ce que peut être un combat sans règles, jetez un œil sur des sites comme http://www.gorillafights.com/, http://www.hqfights.com/, il y a toutes sortes de situations
    http://www.youtube.com/watch?v=OPDdxwRV-0g, pour ceux qui pensent qu’ils sont des victimes, çà peut aussi se retourner à leur avantages s’ils sswitchent

  12. Bonsoir,
    Merci pour tes éclairages.
    J’ai repensé à ton cahier des charges. As-tu pensé à le mettre en forme sous forme heuristique qui a l’avantage d’être très didactique, ce qui n’est pas négligeable pour les neuneu dans mon genre. Je suppose que je ne dois pas être le premier à se poser des questions ou du moins à essayer d’y voir plus clair.
    Une phrase que tu écris est importante : « …travailler sur ce que tu es au fond de toi, et pas sur ce que tu voudrais être ». Il est clair que je n’ai pas les moyens de mes ambitions. Pour faire court et éviter de raconter ma vie qui n’intéresse que moi je vais d’abord faire un diagnostique physique et commencer par ce que je peux faire. Après je verrai pour une inscription en club.
    En ce qui concerne le survivalisme je commence seulement à découvrir tout ce qui est nécessaire. C’est plutôt hardos… Vu l’ampleur de la tâche c’est quasi décourageant :-))
    BAT

    • Salut, j’ai commencé à réfléchir à cette méthode heuristique, et je constate qu’il est difficile de réduire l’apprentissage à des mots, mais je vais procéder par étapes pour essayer de développer qqch de valable. Attention c’est long.

      Préambule 1
      Ce que j’écris n’engage que moi, et ni les professeurs, ni les écoles citées ne sont engagés dans ces lignes.

      Préambule 2
      Définition 1 sur
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Heuristique
      en sociologie, l’heuristique est la « discipline qui se propose de dégager les règles de la recherche scientifique
      Le terme heuristique désigne d’une manière courante, une méthode de résolution d’un problème qui ne passe pas par l’analyse détaillée du problème mais par son appartenance ou adhérence à une classe de problèmes donnés déjà identifiés.

      Définition 2 sur
      http://www.cnrtl.fr/definition/heuristique
      allez lire il y en a une page complète

      Plusieurs acceptations similaires peuvent être retenues, mais je conserverais la notion d’un apprentissage par l’individu, et au fur et à mesure, pour employer un langage courant.
      Il n’y a donc ni pré requis, ni objectif final.
      çà commence maintenant, et çà peut se poursuivre indéfiniment, aussi bien dans la durée, que dans l’approfondissement de chaque domaine. Tout cela est très zen et bouddhiste finalement.

      J’espère que je ne perds personne, mais il faut mettre des termes courants derrière les mots savants pour éviter les confusions possibles, et mettre en perspective.

      Donc la méthode de transformation d’un individu éduqué par la république en un individu apte à se protéger passe par des étapes dans les trois domaines, physique, mental et émotionnel. On débute en sachant que l’on va se transformer, et qu’il n’y aura pas de retour possible.
      (Exemple : Je découvre que je peux manipuler mes parents en pleurant, en souriant, que je peux mentir, courir, utiliser des objets, internet, sortir de la maison seul(e), et ainsi de suite).
      En self défense on découvre qu’on peut avoir ou faire peur, prendre ou mettre des coups sans être mort ou estropié, manipuler et être manipuler physiquement et émotionnellement par un adversaire. Une fois que l’on sait, on ne peut pas oublier, notamment pour faire mal à son prochain.
      Il faut donc ressentir, et cesser de réfléchir, car lors d’un événement perturbant (une agression) on ne réfléchit plus, ce sont les réflexes qui prennent le dessus parce qu’on est plein d’adrénaline, que la vision se rétrécie en tunnel, et qu’on loupe beaucoup de détails
      Je base donc mon enseignement sur la mobilité, le regard, et le contrôle de mon (mes) adversaire(s).
      Important, je ne suis pas dans un combat rituel mais une agression donc ils sont potentiellement plusieurs, il n’y a pas de respect, pas de règles. Le dernier debout à gagner, et çà doit être moi.
      Je ne cherche qu’à m’en sortir, pas à faire le beau, le caid, le plus fort.
      Si je dois choisir de blesser un ou plusieurs adversaires pour m’en sortir ou protéger une personne proche, je le fais, car l’autre alternative peut m’être fatale ou conduire à des séquelles physiques et psychologiques graves (voir légitime défense plus loin). Je ne raconte pas ma vie, je ne menace pas, je le fais, ou je ne le fais pas.

      Mobilité : travail de déplacements économes, encombré avec une charge, un enfant dans les bras, avec une mobilité réduite, dans des lieux exigus, au sol, sur un lit, une salle de bain … Garder une distance de sécurité en se déplaçant, utiliser des obstacles pour se protéger ou retarder l’attaque, ne pas se mettre en garde, ni menacer, ni téléphoner (montrer clairement) que l’on va attaquer). Adopter une attitude neutre si vous ne voulez pas agir mais calmer la situation, soumise en cas de prise contact pour donner de l’assurance à l’agresseur dans la mesure ou vous compter agir de manière radicale.

      Regard : observer la scène, ou sont-ils placés, quels sont les obstacles, les dangers autres que les agresseurs, est-ce que je peux appeler à l’aide. Ne pas focaliser son regard, mais embrasser l’ensemble de la personne pour voir ses membres (mains et pieds), et l’environnement proche. Chercher les issues pour sortir de la scène d’agression. Si vous pouvez fuir il n’y a pas de légitimité à affronter l’adversaire, par contre si vous êtres coincé, vous avez légalement le droit de vous défendre.

      Contrôle : c’est là ou il faut entamer l’apprentissage d’un système de combat pour savoir comment contrôler un ou plusieurs adversaires dans différentes configurations.

      Attention le paragraphe suivant n’est plus technique mais légal, ce qui est tout aussi important pour gérer l’avant, le pendant et l’après)
      articles de lois sur la légitime défense
      http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006417218&cidTexte=LEGITEXT000006070719
      Pourquoi ?
      Votre réponse doit être proportionnelle et simultanée,
      donc on ne sort pas d’armes classées (notamment la 6ième),
      on ne revient pas faire justice avec ses potes, avec un fusil à pompe (4ième), ou même un gommecogne ou tout autre outil de coercition (à gaz ou électrique) interdit de transport, mais à l ‘achat et à la détention.
      Après l’agression aller chez le médecin pour faire constater vos blessures et attester de votre détresse psychologique, contacter votre avocat, contacter une association de victimes, aller porter plainte au commissariat.
      Fin du paragraphe légal.

      Pour clore cette première étape je préconise donc :

      Pour la mobilité : apprendre à se déplacer dans une foule dense sans ralentir et sans toucher les gens, et sans se faire remarquer. Avec des amis, des enfants, essayer de se toucher, puis de s’attraper, en évitant soit même d’être toucher et attraper, alternativement, puis simultanément.
      Apprenez à vous faufiler dans un espace exigu (sous la table basse, derrière l’escabeau), à vous déplacer sans faire de bruit (portes, interrupteurs, plaque au sol dans la rue, …), sans laisser de trace (éviter les flaques si le temps est sec, les sols mouillés en intérieur …)
      Apprenez à aller au sol, de différente manière (vos manières à vous), sur un sol mou (tapis, moquette, herbe) puis sur un sol plus dur, dans des environnements ouverts et fermés. Attention aux obstacles à différentes hauteurs (lavabo, coin de table, mobilier urbain, bordure de trottoir, voiture, scooter …)

      Pour le regard : faite une pause et regarder la rue, le centre commercial, la maison, le parking, où sont les issues, les obstacles, combien de personnes, y a-t-il un vigile, un policier à proximité, y a t il une menace latente, une ambiance étrange.
      Le soir ou la nuit observez l’éclairage, les zones d’ombres, les gens qui marchent sans soucis, ceux qui nécessitent un regard attentif pour être vus (silhouette), identifiés (tenue, visage).
      Apprenez à décrire les personnes que vous croisez.

      Contrôle : dans les jeux de mobilité, saisissez une personne et essayer de la maintenir, d’une main, de deux mains, tourner autour d’elle en la tenant, saisissez là par les membres, les vêtements, déplacer la personne sur une courte distance, l’autre ne résiste pas puis résiste progressivement. Avec un puis plusieurs ami(s) apprenez à fouillez une personne avec respect, sans lui demander, en la brusquant. Elle se laisse faire puis résiste progressivement en appliquant les principes assimilés plus haut. Apprenez à recevoir et à mettre une gifle en faisant (attention à la force et à la faiblesse respective), apprenez à hausser le ton, à crier, à exprimer le désaccord (NON), après avoir été saisi, exprimer physiquement le désaccord en rompant le contact. Travailler vos insultes et le ton pour les exprimer.

      Voilà. Si tout çà est travaillé et assimilé, il y a déjà beaucoup de problèmes en moins. La suite, si çà ne suffit pas, passe par l’apprentissage de saisie, clé, projection, frappe, au choix de ce que vous vous sentez (et êtes) capable de faire. En dehors des trois points vus plus haut (mobilité, regard, contrôle), une condition physique suffisante (à vous de voir), une mise en situation réaliste et régulière. Pour avoir des pistes sur les méthodes de contrôle trouver le DVD ou regarder les extraits de « How to stay on a stone ? »
      Pour ma part je travaille sur mon placement, le déséquilibre, et le contrôle par les points vitaux (Kyusho). C’est assimilable par n’importe qui avec un bon prof et très efficace.

      A+.

      • JEAN MARC AGNIERAY

        Bonjour…

        Certes autant d’avis techniques qui ont leur intérêt, dans un monde « global ». Un seul regret personnel dans le fait que trop de femmes, en 2016, ne soient pas formées. Je ne parle pas des petites frappes de banlieue. Il y a une nécessaire vulgarisation à faire, au delà des clubs existants ou à créer. La période pourrait être opportune: Ne pas uniquement compter sur les forces de l’ordre…

        Excellente rentrée.

        -JMA –

  13. Salut, il a fallu que je relise la définition d’heuristique pour ne pas faire d’erreur.
    Je peux écrire sur une méthode de cette nature, mais je ne voudrais pas encombrer le blog avec trop de texte. c’est à Guillaume de trancher.
    Sinon on peut se joindre à partir des adresses mails associées à nos réponses mais je ne sais pas comment faire, Guillaume ?
    En attendant j’ai feuilleté le livre d’Ofir à la Fnac, qui me semble être une approche très pragmatique de la self. Mais comme tu pourra t’en rendre compte à la lecture, il faut pratiquer, la lecture n’a qu’un aspect informatif. Pour assimiler une technique, la répétition est la seule solution valable.

    A+.

    Sébastien.

  14. Je ne m’y connais pas assez en arts martiaux pour dire les « meilleurs ».
    J’ai pratiquée judo, capoeira et krav maga. Avec cette petite expérience, je pense que le krav est le plus abordable : technique simple et efficace, même un petit gabarit comme moi peut apprendre des techniques simples, en peu de temps pour me permettre de me défendre assez longtemps pour pouvoir m’enfuir. Il me semble que certains autres arts martiaux, comme le judo, ne seraient vraiment efficaces qu’une fois atteint un niveau vraiment élevé.

  15. spartan38470

    Historiquement, les arts martiaux n’héxistes pas. 300 années sans guerres ont tuées les méthodes de combat japonaises puisque les guerriers se sont tournés vers le zen n’ayant plus de champs de bataille où pratiquer. Les arts martiaux Chinois ont été détruits par Mao Tsé Tung, tous les tao ont été réinventés il y a peu. Idem pour les katas Japonais qui dates de début 1900, a tel point d’ailleur que les Japonais ne reconaissaient pas le karaté comme étant un Art Martial Japonais…

    Je taquine un peu, l’histoire des Arts Martiaux et méthodes de combat ne sont pas aussi simple que l’on pourrait le penser.

    Cordialement à tous.

  16. Si l’on s’en tient purement aux arts martiaux, je pense que la meilleure solution est de pratiquer un art martial de frappe en parallèle d’un art martial axé combat au sol. Et si possible, combiner les 2 à la fois.

    Aussi efficace que peut être la boxe thai, si le pratiquant se retrouve au sol, ce qu’il a appris ne lui servira plus à grand chose. Il parait que plus de 90% des combats de rue finissent au sol.
    Personnellement, je pratique le jiu-jitsu brésilien, un art martial axé combat au sol qui est peu connu en France (relativement à sa popularité au Brésil, USA et Japon) mais qui a fait ses preuves face à d’autres arts martiaux (voir les premiers UFC).

    Mais est-ce que le JJB, comme on le pratique en France (i.e très axé « sport » plutôt que self defense) est suffisant? Non je ne pense pas.
    C’est pour ça qu’il est important à mon avis de pratiquer en plus un sport de frappe pour apprendre à gérer les distances, savoir contrôler la situation debout avant de réduire rapidement la distance et amener l’adversaire au sol, dans une position propice pour le finaliser rapidement.
    La pratique du MMA est l’une des disciplines qui se rapprochent le plus du combat de rue à mains nues et qui combinent arts martiaux de frappe et de grappling.

    Mais au final, le plus important est de bien lire la situation. Car le meilleur moyen de se défendre, c’est encore d’éviter le combat.
    Et aucun art martial ne permet de garantir de finir sain et sauf dans n’importe quel situation.

    ps: j’aimerais ajouter que la pratique d’un art martial sans mise en situation avec « résistance active » (c’est à dire avec un adversaire qui cherche réellement à prendre le dessus) ne sert pas à grand chose à mon avis.

  17. Salut à tous. Un sujet très intéressant et tout le monde a son propre avis sur la question, voici le mien : je suis pratiquant de karatedo, ceinture noire troisième dan, gendarme en peloton d’intervention. Je m’interesse à ce sujet depuis quelques années déjà car trop déçu de l’évolution des arts martiaux (budo et wushu) aujourd’hui qui tournent le dos à leur raison d’être, à savoir la survie et l’efficacité. Pendant que d’autres systèmes ( krav maga, systema ou close combat…) font de la surenchère en prétendant enseigner la meilleure méthode de self défense mais qui au fond n’ont rien inventé.
    Il y a tout dans le karaté comme d’autres arts martiaux, encore faut il creuser, chercher, avoir un certain état d’esprit, une volonté et enfin donner un sens à sa pratique.
    Si tu veux faire des mises en situation dans le karaté tu peux, du combat au sol tu peux, du combat au contact tu peux également, rien n,’est figé.
    Dany, tu parles d’abord du ju jutsu brésilien qui à mon sens est une très bonne discipline pour le SOL, mais très dangereux dans la rue, sait tu combien d’individus peut il y avoir ? connait tu les dangers de la rue au sol ou la victime pert trop ses repères. Une technique efficace au dojo le sera beaucoup moins dans la rue ou il n’y a aucune règle et qui sera facilement contrée avec des doigts dans les yeux, crachat, griffures, coups aux parties…
    Tu parles enfin du MMA, certes en cage c’est bien mais encore une fois, cela reste un sport de combat et comme tout sport de combat, il y a des règles, à savoir interdiction de porter des coups mains ouverts, doigts dans les yeux, un adversaires contre un adversaire, pas de mises en situation, un seul endroit ( la cage) en short et torse nu et bien d’autres points absents à l’entraînements et pourtant à ne pas négliger pour être efficace.
    Alors mon avis est le suivant : C’est surtout le pratiquant qui fait ou non l’efficacité de son art et non l’inverse. Tout dépend quel est ton état d’esprit et tes objectifs.
    Dans mon club qui pourtant est un club de karatedo shotokan, nous n’enseignons pas de techniques de compétition mais de réelles techniques dangereuses avec des mises en situation, dans divers endroits, avec ou sans kimono, du combat au contact pour avoir cette sensation du toucher, la légitime défense, les traumatismes, la vision tunnel, la vision périphériques, la vigilance, le code des couleurs, se défendre face à plusieurs individus armés ou non…. La définition d’un art c’est aussi la recherche, l’originalité, la créativité….

Laisser un commentaire