Pour un vêtement, il existe trois normes pour tester & attribuer un niveau de résistance à la coupure : ASTM F1790 (pour les Etats-Unis), ISO 13997 (International) et EN 388 (pour l’Europe, www.cen.eu). En France, les EPI (Equipements de Protection Individuelle) sont donc généralement labellisés par la norme EN 388 et parfois ISO 13997.

EN388

La norme EN 388
La norme EN388 indique les exigences en ce qui concerne les agressions mécaniques par abrasion, coupure par tranchage, déchirure et perforation. Elle est souvent suivie de 4 chiffres qui indiquent les niveaux de protection pour chacune de ces agressions. Le chiffre correspondant au niveau de résistance à la coupure est déterminé selon une échelle de 1 à 5. Le test consiste à appuyer un outil équipé d’une lame rotative à vitesse constante, avec une pression donnée sur un morceau fixe de l’échantillon testé. Le niveau passé correspond à un certain nombre de passage de la lame pour réussir à traverser le matériau (1 pour 1,2 tour, 2 pour 2,5 tours, 3 pour 5 tours, 4 pour 10 tours, 5 pour 20 tours). Pour prendre en compte l’usure de la lame, un test est fait sur un matériau dont le niveau de résistance est connu comme standard, ce qui permet d’étalonner les résultats.

La norme EN ISO 13997:1999
La norme EN ISO 13997:1999 indique elle-aussi la résistance d’un matériau aux coupures par objets tranchants. Les tests effectués sont sensiblement différents de ceux de la norme EN 388, puisqu’effectués avec une lame fixe se déplaçant horizontalement sous la pression d’une charge variable. Le matériau référent pour étalonner l’appareil est le néoprène.

Mais aussi… la norme EN 381
Certains vêtements anti-coupures sont aussi testés selon la norme EN 381. Celle-ci s’applique plus particulièrement aux risques de coupures par « scies à chaîne tenues à la main » (autrement dit, une tronçonneuse !) ; les vêtements forestiers suivent donc les différents niveaux de cette norme, qui distinguent différentes classes en fonction de la vitesse de la chaîne.

Pour aller plus loin
– Plus de détails sur les tests des normes citées :

Cliquer pour accéder à Kevlar-Cut-Testing-JCE_CPPT.pdf

– La norme internationale « 0115.00 NIJ » définit les standards de perforation (coup d’estoc) des vêtements de protection. Hélas nous ne connaissons pas aujourd’hui de vêtements urbains permettant de résister à de tels coups.

n vêtement, il existe trois normes pour tester & attribuer un niveau de résistance à la coupure : ASTM F1790 (pour les Etats-Unis), ISO 13997 (International) et EN 388 (pour l’Europe, www.cen.eu). En France, les EPI (Equipements de Protection Individuelle) sont donc généralement labellisés par la norme EN 388 et parfois ISO 13997.

La norme EN 388
La norme EN388 indique les exigences en ce qui concerne les agressions mécaniques par abrasion, coupure par tranchage, déchirure et perforation. Elle est souvent suivie de 4 chiffres qui indiquent les niveaux de protection pour chacune de ces agressions.
Le chiffre correspondant au niveau de résistance à la coupure est déterminé selon une échelle de 1 à 5. Le test consiste à appuyer un outil équipé d’une lame rotative à vitesse constante, avec une pression donnée sur un morceau fixe de l’échantillon testé. Le niveau passé correspond à un certain nombre de passage de la lame pour réussir à traverser le matériau (1 pour 1,2 tour, 2 pour 2,5 tours, 3 pour 5 tours, 4 pour 10 tours, 5 pour 20 tours). Pour prendre en compte l’usure de la lame, un test est fait sur un matériau dont le niveau de résistance est connu comme standard, ce qui permet d’étalonner les résultats. Pour information, les vêtements Bladerunner ont une résistance de niveau 2.

La norme EN ISO 13997:1999
La norme EN ISO 13997:1999 indique elle-aussi la résistance d’un matériau aux coupures par objets tranchants. Les tests effectués sont sensiblement différents de ceux de la norme EN 388, puisqu’effectués avec une lame fixe se déplaçant horizontalement sous la pression d’une charge variable. Le matériau référent pour étalonner l’appareil est le néoprène.

Mais aussi… la norme EN 381
Certains vêtements anti-coupures sont aussi testés selon la norme EN 381. Celle-ci s’applique plus particulièrement aux risques de coupures par « scies à chaîne tenues à la main » (autrement dit, une tronçonneuse !) ; les vêtements forestiers suivent donc les différents niveaux de cette norme, qui distinguent différentes classes en fonction de la vitesse de la chaîne

Pour aller plus loin
– Plus de détails sur les tests des normes citées :

Cliquer pour accéder à Kevlar-Cut-Testing-JCE_CPPT.pdf

– La norme internationale « 0115.00 NIJ » définit les standards de perforation (coup d’estoc) des vêtements de protection. Hélas nous ne connaissons pas aujourd’hui de vêtements urbains permettant de résister à de tels coups.

Source de l’image pour illustrer l’encadré (le logo de la norme 388)

Cliquer pour accéder à normes-pictos.pdf

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5 Commentaires

  1. Quand est-il du bore résiste t-il à la perforation ?
    J’ai entendue parler de vêtement fabriqué avec ce matériau.

  2. Bonjour,

    En tant que préventeur, je consulte régulièrement le site de l’INRS. C’est une mine d’informations surtout en ce qui concerne les EPI.
    http://www.inrs.fr

  3. Y a t-il obligation par la loi de porter des
    vétements anti-coupures lors de l’utilisation d’une tronçonneuse à chaîne?

  4. Merci Eric pour ton lien vers l’INRS. Particulièrement utiles pour des pros qui cherche des infos rapidement.

  5. Pingback: Comment se défendre face à un couteau ? - PROTEGOR® sécurité personnelle, self défense & survie urbaine

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