HS CommandoCe mois-ci, le magazine Commando a sorti un hors-série intitulé « les armes en vente libre en France ». Hors-série conçu par Antoine di Zazzo, importateur du Taser en France, on y trouve plusieurs articles sur les catégories d’armes, la criminalité avec armes… et s’ensuit une présentation avec des armes en vente libre (ce qui ne veut pas dire autorisées au port, bien entendu), au rythme de 1 arme par page. On regrettera la mise en page de qualité vraiment médiocre (qualité des photos, choix de présentation), les présentations d’arme un peu succinctes parfois, quelques erreurs (c’est un « famas » en page 95 ?!) et oublis (e.g. Yawara/Kubotan)… mais on saluera l’idée du sujet, vraiment excellente, (une couverture efficace) et quelques armes auxquelles on ne pense pas forcément comme les fusils hypodermiques, les fusils de chasse sous-marin (seul celui à sandows est cité, pas celui à ressort ni celui à air), etc. A noter aussi, auteur oblige, un focus assez exhaustif sur les armes électriques (stun gun & dérivés). Lecture conseillée donc !

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5 Commentaires

  1. Bjr,
    J’ai parcouru vite fait ce document mais au vu de l’auteur patron de Taser France, il y a vraiment une intention cachée: »vous voyez, vous condamnez mon Taser mais il y a aussi dangereux voire pire à coté ».
    Donc attention…
    @+

  2. Bonjour,

    Dans l’ensemble, ce HS vaut la peine d’être lu. Surtout les articles au début.

    Cependant, après lecture, j’ai arrière goût de publicité à peine déguisée pour le taser (rageant de payer pour une « pub' »), accompagné de quelques « pics » envers certains politiques et médias…dommage et regretable!

    Je regrette que certaines catégories d’armes est étaient innutilement sur-développées (comme s’il manquait quelques pages pour boucler le numéro), alors qu’il y a quelques oublis « énormes »!

    Il semble que le travail de re-lecture est étais baclé pour ce qui est du fond (ex: confusion énorme sur la défnition du « couteau papillon » (nom originel « balisong »), la définition est celle des couteaux papillons chinois (sorte de sabres courts) la simple lecture de ce qui semble être un copier/coller aurait révélé l’erreur…)…dommage, la crédibilité en prend un coup!

    Ce qui pourrais apparaître comme une liste exhaustive, se limite presque au simple plaidoyé pro-taser, qui y est presque décrit comme la seule solution, qui plus est 100% fiable, 100% efficace, 100% sans danger, 100%…

    Tout n’est pas à jeter mais il faut faire le tris !

    Mes 2 cents…

  3. Ça fait peur toutes ces saloperies en vente libre.
    Je m’en fout que ce soit le patron de Taser qui rédigé ce numéro. Ce qui m’intéresse c’est le contenu du magazine. Et là il y a de quoi devenir fous avec ces règlementations et tous ce politiques qui font du grand n’importe quoi….
    Pourquoi Leroux ne suit-il pas son dossier bloqué au Sent depuis 10 ans ?

  4. Après lecture attentive du magazine, on se dit un peut que l’auteur défend son bout de gras (oui le taser x26)..

    Les articles sur la législation française sont néanmoins très intéressant ainsi que ceux qui définissent les types d’armes (même s’il y a quelques erreurs).

    Par contre mon principal soucis c’est de me dire que ça fait un peu catalogue la redoute pour délinquant… Je m’explique : ce magazine recense en majeure partie les armes accessibles (et les endroits ou on peut les acquérir) n’importe quel individu peut aller le feuilleter dans une librairie ou un kiosque pour faire son marché ensuite surtout quand on connais le pouvoir d’attraction des armes sur les jeunes et les hommes!

  5. en tout cas une présentation particulièrement fausse des airsofts…
    voici d’ailleurs la lettre envoyée par l’Union française des Associations d’airsoft à ce monsieur.

    Monsieur,

    Il a été porté à ma connaissance une série d’articles rédigés par vous et parus dans le hors série numéro 1 du magazine commando sur les « armes en vente libre en France ».

    La lecture de ces articles laisse apparaître une profonde méconnaissance du sujet que vous entendez traiter, une méconnaissance des textes de loi sur les armes, associé à une méconnaissance des armes elles mêmes.

    En effet, l’article que vous avez rédigé présente plusieurs modèles de réplique d’armes. Or vous classez ces répliques dans la 8ème catégorie, qui correspond si l’on se réfère au Décret n°95-589 du 6 mai 1995 à des «Armes et munitions historiques et de collection ». Aucune des répliques présentées ne peut être classée dans la 8eme catégorie, puisque :

    – elles ne correspondent pas à des armes historiques et de collection.
    – Elles développent, et c’est le point le plus important, une puissance inférieure à Deux joules, ce qui les exclut du décret, conformément à la partie C du paragraphe II :

    « Les objets tirant un projectile ou projetant des gaz lorsqu’ils développent à la bouche une énergie inférieure à 2 joules ne sont pas des armes au sens du présent décret »

    Il est donc inexact de parler d’armes mais d’objet ayant l’apparence d’une arme à feu.
    Ces objets sont utilisés sur des terrains adaptés par des milliers de pratiquants d’un loisir appelé airsoft, loisir de simulation et de reconstitution, ludique et/ou à caractère sportif.

    Contrairement à ce que vous précisez dans votre article, ces répliques ne laissent pas de « blessures », dès lors que l’on observe un minimum de règles de sécurité. Et, et là je me permets de vous faire part de mon expérience personnelle de pratiquant et d’organisateur de parties, il n’y a aucune trace d’un « effet psychologique impressionnant ». Les pratiquants d’airsoft reprennent une activité normale dès le lundi matin. A ce jour je n’ai pas connaissance d’un quelconque suivi psychologique demandé en raison d’une pratique de l’airsoft.

    Les répliques sont des copies d’armes (ce que vous précisez dans votre article, en vous trompant sur les modèles : il est tout de même assez curieux de confondre un P90 et un FAMAS, ou un M4 et un G36, quand on écrit dans le « magazine des hommes d’action et des tireurs d’élite ») qui développent une puissance comprise le plus souvent entre 0.07 joules et 2 joules. Le décret 99-240, relatif aux conditions de commercialisation de certains objets ayant l’apparence d’une arme à feu, en interdit la vente aux mineurs. Une fois de plus vous vous trompez quand vous précisez que la vente est libre, y compris aux mineurs.

    Le nombre impressionnant d’erreurs que vous commettez dans votre article dénote soit d’une méconnaissance du sujet que vous traitez, ce qui pourrait être risible s’il n’apportait pas le doute sur la possibilité pour un mineur de posséder un lanceur de type airsoft, soit d’une volonté délibérée de porter atteinte à une activité de loisir parfaitement légale déjà victime des attaques d’une certaine presse. Nous espérions que la presse spécialisée dans le domaine de la sécurité serait un peu plus regardante sur la compétence des experts qui signent les articles.

    Afin d’être instructeur PIE, les candidats doivent suivre une formation. Il serait utile que, pour parler d’une activité comme l’airsoft, vous vous intéressiez réellement à l’activité. L’union française des association d’airsoft, que j’ai l’honneur de présider, est prête à vous recevoir dans ses locaux afin de vous dispenser une formation minimale d’organisateur de partie, passant par une formation de secouriste et une information sur la sécurité en airsoft. Exceptionnellement pour vous nous pouvons ajouter une présentation du loisir, du matériel, et de la législation qui s’y rattache.

    Je tiens enfin à vous faire connaître la charte « Airsoft Guyenne », qui aborde des sujets comme les risques physiques inhérents à l’activité. Je me tiens personnellement à votre disposition pour discuter de l’un ou l’autre de ces points.

    Recevez, monsieur Di Zazzo, mes salutations distinguées..

    Emmanuel Quillet
    Président de l’Union Française des Associations d’Airsoft.

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